L’histoire de l’ours qui a tué un jeune italien dans le Trentin, près de la ville de Caldes, a fait couler beaucoup d’encre dans de nombreux médias à travers toute l’Europe. Dans ce contexte très tendu ou les animalistes tentent de défendre bec et ongles les ours et font tout pour que ces derniers puissent continuer à vivre leur vie, la population locale qui subi les attaques ne voit pas les choses de la même façon.
Les autorités semblent d’ailleurs avoir décidé de ne pas rester passives dans ce débat et hier après-midi, un décret a été publié signifiant l’abattage de l’ours MJ5.
Cet ours est un mâle qui s’est attaqué à un promeneur au début du mois de mars, sur un chemin situé dans la vallée du Rabi. L’ours avait alors blessé la victime au niveau de la tête et de son bras.
C’est l’ADN laissé par l’ours sur le promeneur qui ont permis de l’identifier avec certitudes et qui a mené à la décision de l’euthanasier.
L’ours JJ4, responsable de la mort de Andrea Papi est encore tenue captive en attendant que l’administration ne décide si la femelle doit être elle aussi euthanasiée.
Mais ce n’est pas tout, les élus du Trentin doivent également rencontrer le ministre de l’environnement italien d’ici la fin de semaine pour étudier la possibilité de déplacer plusieurs ours de la région afin d’assurer la sécurité de la population.
Le dossier de l’ours en Italie n’est donc pas prêt de se refermer et il y a de grandes chances pour que les évènements de ces dernières semaines aient des répercussions un peu partout en Europe.