Au printemps dernier, une image capturée dans le sud du Finistère par un piège photographique avait intrigué beaucoup de monde car l’animal qui avait été photographié était plutôt étonnant. Au premier abord, il semblait qu’il s’agissait d’un renard mais trop de différences pouvaient être notées sur l’espèce présente sur le cliché.
Après plusieurs passages devant les spécialistes et des expertises poussées, il s’avère que l’animal est bien un chacal doré comme l’indiquait depuis plusieurs mois l’Office Français de la Biodiversité qui considère depuis déjà quelques temps que l’espèce a tendance à augmenter la surface de son territoire.
Depuis les Balkans, le chacal doré n’a de cesse de repousser les limites de sa zone de répartition géographique habituelle et investit de plus en plus l’hexagone.
Plus d’une dizaine d’observations isolées ont déjà pu être dénombrées en France comme en Haute-Savoie, dans les Deux-Sèvres ou encore en Essonne.
Pas d’inquiétude à avoir en ce qui concerne de potentielles attaques sur l’être humain mais ce qui est sur c’est qu’un prédateur redoutable supplémentaire est en train de se sédentariser sur le sol Français, ce qui représente un risque non négligeable pour la petite faune.
Jusqu’ici, le chacal n’a pas de statut précis d’un point de vue légal et il faudra attendre que le législateur se positionne afin de savoir si des prélèvements seront envisageables ou non dans les années à venir.
3 réflexions sur « La présence du chacal doré confirmée en Bretagne »
Quel manque de culture scientifique de votre part… Le chacal doré n’est en aucun un danger pour l’équilibre des écosystèmes, il n’est pas un « prédateur redoutable », mais avant tout un charognards. Il n’est pas plus vorace que le renard. Si il s’installe ici, c’est qu’il y a du travail pour rééquilibrer les écosystèmes, je ne peux que vous inviter a le laisser faire tranquillement, assurément bien mieux que vous.
Amicalement, un amateur de la faune.
L’arrivée d’un nouveau prédateur représente toujours une inquiétude pour les amateurs de faunes soucieux de maintenir un équilibre . Actuellement les efforts pour le repeuplement et l’entretien de la biodiversité coûtent très cher en temps et en argent , il est complètement légitime de s’interroger d’autant que nous sommes conscients que les réintroductions récentes visent aussi à anéantir les chasseurs voir à les remplacer . Toutes espèces devraient rester chassable et le quota est un outil de gestion adaptatif contrairement a la législation européenne encroutés dans des dictas politiques
Un prédateur de plus !