Au cours des trois prochaines semaines, 1.3 millions d’animaux s’additionneront aux 1.2 millions déjà abattus pour tenter d’arrêter la propagation du virus de la grippe aviaire. A ce jour, ce sont plus particulièrement les régions du sud-ouest de la France qui sont impactées par cet influenza.
Ce jeudi 20 janvier, le ministère de l’Agriculture a évoqué le bilan suivant : à 10 heures, dans les Landes, 166 foyers ont été répertoriés, 41 dans les Pyrénées Atlantiques, 24 dans le Gers, 4 en Hautes-Pyrénées et 1 en Lot-Et-Garonne. On dénombre donc jusqu’à lors 231 foyers en élevages, 22 dans les faunes sauvages, et 5 en basses-cours qui sont concernés.
Le 5 novembre dernier, des mesures telles que l’obligation de mettre à l’abri les animaux et l’abatage ciblé et préventif ordonné à 1 km autour du foyer pour les poulets et à 3 km pour les canards n’ont semble-t-il pas empêchées la grippe de se propager. Le virus poursuit sa diffusion mais le ministère souligne tout de même « Moins rapidement que l’an passé néanmoins. Quand nous avions 60 suspicions par jour dont 20 à 30 confirmées, nous en avons 20 dont 10 confirmées cette fois ».
La décision a donc été prise : instaurer un vide sanitaire en effectuant un abattage préventif massif sur 1.3 million d’animaux à risque est jusqu’ici la meilleure chose à faire étant donné qu’aucun vaccin n’est encore accessible pour les éleveurs, il est cependant en cours d’études.
Une réflexion sur « Grippe aviaire : 2,5 millions de volailles abattues dans le Sud Ouest de la France »
Je pense qu’à courte échéance , il faudra changer ces modes d’élevage ou les animaux trop nombreux sont un vecteur de foyers de virus . Ces animaux nourris avec des farines de n’importe quoi et à grands coups de piqures d’antibiotiques ne peuvent plus exister . Donner la priorité aux petits élevages et aux petits agriculteurs serait certainement plus judicieux et plus en phase avec la doctrine écologique et avec la santé de l’être humain .