Greenpeace écope de seulement 123.000€ d’amende pour son intrusion dans une centrale nucléaire

Selon les propres mots de l’avocat de Greenpeace rapportés par le journal Libération : « c’est la peine la plus faible jamais prononcée pour une intrusion, c’est très positif ».

Et c’est effectivement une peine relativement loin des attentes de EDF qui avait attaqué en justice Greenpeace et les 34 militants qui avaient manifesté et pénétré dans la centrale nucléaire de Tricastin dans le Drôme en février 2020. L’entreprise qui exploite la centrale nucléaire avait réclamé 700.000 euros en dommages et intérêts pour le préjudice porté à l’image d’EDF ainsi que pour le matériel endommagé. L’objectif de telles demandes devenues malheureusement régulières compte tenu du nombre de tentatives d’intrusion dans les centrales nucléaires par les associations écologistes est bien évidemment financier mais a également pour but de dissuader les militants de recommencer.

Pourtant, la cour du tribunal de Valence a décidé de rester plus que clémente avec Greenpeace qui ne se voit condamnée qu’à 123.000€ d’amende qui englobent tout ce que pouvait réclamer EDF pour l’intrusion subie. Les militants de Greenpeace ont également été condamnés à 300€ d’amende chacun. L’avocat d’EDF juge la décision du tribunal dangereuse car Greenpeace se sert des retombées médiatiques de ce genre d’actions illégales pour récolter des dons. Ces actions sont pourtant très risquées car elles mettent en danger les militants en première ligne et pourraient un jour mener à un incident sur un site à très haut risque.

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