Ce sont les propos du député LREM des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval, qui attirent l’attention sur les risques que pourrait représenter la contamination de furets par le coronavirus comme pour son cousin le vison.
Si en ce début de semaine, c’est un élevage de visons d’Eure-et-Loir qui a reçu l’ordre d’abattre la totalité de ses animaux, il ne faut pas oublier que le furet fait partie de la même famille des mustélidés.
« Je dis aux propriétaires de furets d’être attentifs et de ne pas être trop proches de leur animal »
C’est en ces quelques mots que le député, vétérinaire de profession, alerte sur les risques encourus par les propriétaires de furets. Il a également eu un mot pour les chasseurs, dont beaucoup sont eux-mêmes possesseurs du petit mustélidé, le furet étant reconnu pour ses capacités au lapin.
« Les chasseurs aussi utilisent le furet, là aussi, prudence. »
Si ce conseil semble judicieux, il faut remettre les choses en perspective puisque cette intervention auprès de France TV info intervient juste avant un échange bien préparé avec Barbara Pompili dont l’objectif est de d’accélérer la fermeture des élevages de visons en France.
On peut se poser la question : réelle inquiétude sanitaire ou opportunisme politique?
Voici donc l’échange avec la Ministre de la Transition écologique, qu’on sent particulièrement enjouée de répondre à Loïc Dombreval. Une réaction qu’on pourrait trouver inadaptée sachant que leurs propos concernent la remise en question d’une profession toute entière dans une filière de la fourrure déjà meurtrie et du risque de voir apparaître la nécessité d’abattre plusieurs milliers d’animaux…
Je demande au Gouvernement de fermer définitivement les élevages de visons, prévue sous cinq ans, dès 2021.
pic.twitter.com/vU4NYkMDwc— Loïc Dombreval ? (@LoicDombreval) November 24, 2020