Ces jours-ci, on entend parler des dégâts de l’ours presque quotidiennement dans les régions montagneuses. Voici l’évènement qui s’est produit le jeudi 5 août à Bethmale, sur l’estive du groupement pastoral de Taus, en Ariège une fois de plus.
Une expertise est actuellement en cours afin de déterminer les causes exactes de l’accident, mais Robin Cazalé, président du groupement pastoral voisin nous décrit les faits : « sur la pente, il y avait un tas de brebis démembrées, des mâchoires et des têtes coupées, on aurait dit un champ de guerre ». 56 brebis ont été retrouvées mortes dont 55 appartenaient au même éleveur, soit plus d’un quart de son troupeau décimé.
Selon Robin Cazalé, « Un berger a aperçu un ours vers minuit à proximité de quelques brebis proches de sa cabane. Il aurait réussi à faire fuir l’animal en criant et en l’aveuglant avec sa lampe torche. Un ours (peut être le même) a ensuite pris pour cible le deuxième attroupement de brebis de l’autre côté de l’estive. Il y avait 4 chiens Patous pour surveiller mais l’ours a attaqué par le haut. Toutes les brebis ont donc fui par la crête et leur course c’est arrêté presque 1 km plus loin, ou elles sont tombées dans une fosse de 500 mètres de profondeur dans l’obscurité.
Robin Cazalé et l’éleveur concerné furent les premiers sur place le lendemain matin. Le spectacle était sanglant, presque difficile à regarder. « Je ne veux plus revivre ça, c’est insupportable, catastrophique, il faut que ça s’arrête » témoigne-t-il, « en plus d’être écœuré de voir mourir des bêtes qu’on connait, qu’on choie et qu’on aime, l’Etat fait le mort, nous n’avons toujours pas de retour… Il doit trouver des solutions fortes sinon nous allons devoir prendre des décisions radicales. On nous laisse crever ! »
Quant à l’éleveur, il est atteint psychologiquement par l’évènement, pour eux, cela fait des années que s’est compliqué mais cette fois, c’est pire. On espère qu’il pourra se relever de cette perte conséquente.
13 réflexions sur « 56 brebis se jettent dans le vide, effrayées par un ours »
Il y a moins d accident de chasse que de noyade ou de mort dans une avalanche mais comme c est le plaisir de tout le monde la on ce la ferme
Oui mais ces gens là se tuent eux mêmes et ne tuent pas les autres.
Il faut vraiment faire payer les dégâts des ours et des loups à ceux qui les défendent, a toutes ces associations qui prennent des subventions pour vivre sur notre dos et contre nous ,mais là où il est le gouvernement,?
Les ours étaient dans les Pyrénées bien avant les éleveurs et les brebis. Ils sont chez eux ici. Et puis arrêtez de vouloir faire peur avec les ours qui vont tuer les enfants. Les chasseurs tuent des personnes tous les ans depuis des lustres et la chasse n’est pas interdite pour autant non ? Vous êtes des irresponsables.
Et vos éoliennes qui détruisent des milliers d oiseaux et de chauve-souris vous n en parlez pas au niveaux irresponsabilité vous êtes pas mal mais pour vous tous est bien si c est de votre part. Autres exemple classer un cimetière pour mettre des nichoirs et le respect des morts vous vous en foutez, reboucher des zones humides pour faire un parc vous vous en fouter. Qui est irresponsables ????
J espere pour lui
Sera t il indemnisé étant donné que la cause de la mort semble la chute ? Les pro ours doivent payer
Bonne question mais les autorités n’ont guère le choix, sans remboursement du préjudice ce sera la guerre.
Publiez des photographies bien sanglantes dans les médias locaux pour faire réfléchir les pro-ours sur la souffrance animale qu’ils occasionnent par leurs lubies
Ils n’en ont rien à faire des photos sanglantes, c’est le droit de l’ours au dessus de tout pour eux.
Même si vous publiez une photo d’une personne attaquée, l’animaliste est anti humaniste alors il dira que c’est bien fait pour l’homme qui n’avait pas à empiéter sur le territoire de l’ours.
Merci les écolos
Mon pauvre paysan c’est le monde de waldisney qui gouverne la FRANCE… faudra subir jusqu’au mois d’avril 2022 apres nous verrons comment les FRANÇAIS voteront …?
Malheureusement il va falloir que ce soit un groupe d’enfant en randonnée qui se fasse attaquer, avant qu’une décision radicale soit prise. Mais ce sera trop tard.