Le sanglier est une espèce qui pose de nombreux problèmes notamment pour les agriculteurs qui voient parfois leurs récoltes se volatiliser en quelques heures seulement après le passage d’une compagnie. Dans le Gers, la préfecture a décidé de donner un grand coup dans la fourmilière et décide de changer les règles.
Chasser le sanglier toute l’année.
Lors des accords cadres qui ont été pris entre les trois parties que sont les chasseurs, les agriculteurs et le gouvernement, plusieurs mesures ont été mises dans la balance pour permettre aux chasseurs de faire diminuer drastiquement les dégâts de sangliers.
L’objectif est de faire diminuer les dégâts de suidés de 30% le plus rapidement possible et dans le Gers, la préfecture a décidé d’accélérer le mouvement.
Piochant dans la « boite à outils » prévue lors de ces accords tripartites, le préfet pourrait faire en sorte qu’il n’y ait plus de fermeture de la chasse du sanglier dans le département.
Il est en effet prévu que la préfecture puisse fournir des autorisations pour continuer les battues aux sangliers en dehors des dates de chasse habituelles. Ces demandes devront être réalisées par les chasseurs auprès de la Direction Départementale des Territoires. Les modalités concernant ces demandes vont être mises en place dans les semaines à venir par la DDT et la Fédération départementale des chasseurs.
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Ces battues ne seront pas anodines et devront faire l’objet d’une attention toute particulière. Les agents de l’Office Français de la Biodiversité vérifieront que les battues ont bien fait l’objet d’une demande d’autorisation préalable.
Plus de lieutenants de louveterie.
Au delà de permettre aux chasseurs de chasser plus, il est aussi prévu de recruter plus de lieutenants de louveterie afin de couvrir un maximum de territoire sur le département.
La campagne de recrutement est déjà en cours et le nombre de circonscriptions sur lesquelles les lieutenants de louveterie vont devoir intervenir a augmenté afin de répondre au mieux aux besoins de chaque zone.
L’objectif clairement affiché par la préfecture est de limiter les dégâts causés par les sangliers en permettant aux lieutenants de louveterie de procéder à un maximum d’opérations de destruction.
![[Vidéo] Moissonner un sanglier, c’est possible](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2024/11/sanglier-a-la-moissonneuse.webp)
6 réflexions sur « Vers la fin de la fermeture de la chasse aux sangliers dans le Gers? »
Eh oui! la Préfecture et la FDC 32 même combat! Mais pourquoi faire? Actuellement le sanglier se chasse 10 mois sur 12 et l’on trouve dans certains coins des chasseurs qui refusent de chasser durant cette période . Les palombes ou la débilité de certains?
Le département est divisé en 19 zones de gestion du sanglier, 2 d’entre elles fournissent 55 % de la facture dégâts et que fait la FDC32? Rien, aucune mesure coercitive ni d’obligation de résultats. Combien de temps cela va t’il durer messieurs le président et vice-président?
Actuellement les chasseurs donnent a la caisse dégâts 520000 euros, la fdc indemnise les agriculteurs a hauteur de 335000 euros. Donc un bénéfice de près de 200 000 euros et pourtant la fdc nous réclame encore 200000 euros. Mais de qui se moque t’on? Je n’invente rien puisque ce sont les chiffres fournis par la fdc32.
Mais la supercherie ne s’arrête pas là, 8 réunions de secteur ont eu lieu et devinez le sujet? Comment financer les dégâts. La synthèse de cela ne fait apparaître nulle part les contestations justifiées dans chacune d’elles, seules des propositions y font jour.
Quid du financement de l’Etat? Quid des comptes de cette fdc? Un refus total de dialogue. Je rappelle ici que toute association Loi 1901 est tenu de publier tous ses comptes pour avoir obtenu de l’argent public.
Et la cerise sur le gâteau une assemblée générale extraordinaire est prévue pour cela mais la supercherie organisée prévoit que cela sera de façon dématérialisée tout comme le vote mais donc tous les chasseurs n’auront pas accès au vote une fois de plus.
Je pose la question suivante : Pourquoi autant de mépris pour les chasseurs du Gers par leur propre fédération? Ne représentent-ils pas l’essentiel de cette structure?
Tout le monde peut le constater, on est dans un délire total.
Les effectifs de gros gibiers continuent de progresser allègrement.
On place des piquets réfléchissants sur les bords des routes pour éviter les collisions. (C’est donc bien les seuls)
Et les contraintes de « paperasses » pour les tirs demeurent…
Bonjour à tous
En alsace Moselle il n’y a pas de fermeture des sangliers ils sont chassés toute l’année, en battue jusqu’à fin janvier et après à l’affût. Le restant de l’année. Dans la plaine on peut chasser de nuits.
Pourquoi ne pas faire le même procédé dans les zones où le sanglier est en sur nombre. En Moselle les agrainoir ont été supprimés
Il faut aussi faire payer les grosses chasse privé et les obliger à réguler. C’est souvent eux qui sème le déséquilibre.
Idee intéressante mais très insuffisante à cause du maintien de modalités très contraignantes comme les déclarations préalables qui nécessitent des délais.
Les gorets n’attendent pas les délais administratifs pour détruire les productions agricoles et ne connaissent pas les limites cadastrales.
Les battues ont souvent des résultats très décevants dans les zones saccagées car les marchands de chasse n’autorisent pas le passage sur les lieux de refuge de ces élevages artificiels.
Encore une fois , l’administration utilise un outil totalement pourri d’une boîte totalement vide lorsque la volonté d’action est absente.
Sans moyens plus efficaces les désastres demeureront et les chasseurs continueront de demander à un État en faillite de payer les indemnisations des saccages.
Dans 10 ans nous y serons encore, avec un pays transformé en zoo jusque dans les villes
Actuellement on demande aux chasseurs de payer plus, de tuer plus…
Mais on nous restreint de toutes parts.
De plus en plus de propriétaires se réservent le droit de chasse mais ne jouent pas le jeu de la régulation.
Les effectifs de sangliers explosent chez eux mais vont se nourrir chez les autres…et qui paie les factures…les chasseurs.
Monsieur Tristan,
Vous avez totalement raison dans votre constat de la situation , mais il y a un très gros bémol sur les causes du désastre, car se sont bien les chasseurs au travers de leurs FDC, qui limitent les prélèvements (plans de chasse très insuffisants pour les cervidés, refus des chasses particulieres en dehors des périodes de tir alors que les dégâts explosent,……..)
Pratiques de régulation des sangliers très restrictives avec demandes préalables à la préfecture, nécessité de louvetiers alors qu’ils sont en nombre très insuffisants – décision faite sous la pression des FDC –
Limitation ou blocage des méthodes alternatives : piégeage, tirs de nuit, régulation toute l’année.
La solution du désastre ne passe pas par les indemnisations , mais par la résolution des causes en libéralisant les pratiques de régulation et par la chasse aux pratiques cynegetiques délétères.