Lors d’une promenade, un militant animaliste et anti-chasse appartenant au mouvement L214 découvre avec horreur les carcasses de 6 sangliers. Manifestement tués par balles, les sangliers étaient encore entiers et la venaison était intacte. Bien évidemment, les soupçons du militant se sont rapidement portés vers les chasseurs qui ont démenti catégoriquement être impliqués dans cette affaire.
La colère prime suite à cette découverte.
Après avoir découvert ce jeudi 4 janvier les 6 sangliers morts sur le trajet de sa promenade à Roquebrune-sur-Argens, le militant pense qu’il est directement visé pour ses positions anti-chasse comme il l’explique au journalistes de Var-Matin. Bien évidemment, il s’avère que cette version des faits n’est pas fondée car les chasseurs de la commune sont eux aussi très en colère.
Jamais des chasseurs n’auraient pu abattre ainsi des sangliers et les abandonner sur place, encore moins pour jouer un mauvais tour à un militant animaliste.
Le secrétaire de la société de chasse a pu répondre de ces accusations :
« Nous rejetons catégoriquement le fait que cela puisse avoir été fait par un chasseur, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires. Il nous est insupportable de tuer des animaux ainsi puis de les laisser à l’abandon. C’est d’abord interdit et des chasseurs auraient prélevé de la viande, ce qui n’est pas le cas ici. »
Tout d’abord, il est interdit d’abandonner ainsi des carcasse et puis des chasseurs ne tuent pas des sangliers ainsi sans raisons. Si c’était l’œuvre de chasseurs assez stupides pour faire passer ce genre de messages, la venaison aurait au moins été prélevée.
De plus, les chasseurs n’auraient jamais abandonné ainsi des carcasses en raison des risques sanitaires qu’elles représentent.
Une main courante déposée par les chasseurs.
Suite à cette découverte, la police a été informée et s’est rendue sur place, accompagnée des représentants de la société de chasse concernée pour constater que les suidés avaient bien été tués par balles.
La société de chasse a décidé de déposer une main courante qui devrait permettre d’instruire un dossier pour découvrir qui a pu commettre cet acte de braconnage et abandonner ainsi les animaux abattus.
Les agents de l’Office Français de la Biodiversité ont également été renseignés sur cette affaire et une enquête va être menée conjointement avec l’ONF ainsi que la gendarmerie.
Bien que cette affaire relève plus particulièrement de la police de la chasse, les carcasses ont été découvertes à proximité de plusieurs habitations et les forces de l’ordre veulent donc rapidement faire la lumière sur cette affaire.
La ville a de son côté été contrainte de s’offrir les services de l’équarrissage après avoir évacué les carcasses de la zone dans laquelle elles avaient été découvertes.
Si il semble que cette histoire relève plutôt d’un braconnage qui a mal tourné, l’homme qui a découvert les carcasses reste persuadé que le ou les auteurs des tirs sont des personnes qui connaissent bien le secteur.
2 réflexions sur « Var : Six sangliers abattus découverts par un militant animaliste, les chasseurs déposent une main courante »
Découvert par un militant anti chasse……Bizarre bizarre…..vous avez dit bizarre comme dit Doume méfiance et suspicion sur cette affaire même les braconniers ne laisse pas leur gibier en tout cas pas au vu de tous
Comme par hasard …un militant de L 214, anti chasse forcément…découvre 6 sangliers morts sur le trajet de promenade….? Quand nous savons qu’ils sont prêts à tous les mensonges pour faire aboutir l’idéologie NÉFASTE des bobos écolos. Une histoire très suspicieuse !