La situation est alarmante dans le Haut-Rhin : la grande faune sauvage et par extension l’ensemble de la biodiversité, sont menacés par des plans de chasse jugés excessifs. Une véritable coalition s’est formée pour tirer la sonnette d’alarme. Chasseurs, naturalistes, photographes animaliers, promeneurs et randonneurs s’unissent pour dénoncer ces dérives et protéger les espèces emblématiques de nos territoires.
Dans un manifeste, la Fédération Départementale des Chasseurs du Haut-Rhin, en collaboration avec l’association Sauvegarde Faune Sauvage, exprime son inquiétude :
« Nous, chasseurs haut-rhinois et naturalistes, affirmons que la faune sauvage est en danger. Les grands cerfs, mais aussi les chamois, les daims et les chevreuils sont directement menacés. Tous, naturalistes, photographes animaliers, promeneurs et chasseurs, constatons une diminution alarmante de la grande faune. »
Le document met en lumière un problème crucial : les prélèvements massifs imposés, justifiés par des objectifs de rentabilité agricole et forestière, mettent en péril l’équilibre des écosystèmes. Chaque année, les quotas fixés incluent des chiffres exorbitants : 2 000 cerfs, 350 chamois, 165 daims et 10 000 chevreuils, s’ajoutant à l’impact des grands prédateurs.
Une biodiversité sacrifiée sur l’autel de la productivité
Les signataires dénoncent des pressions constantes exercées sur les chasseurs pour augmenter les prélèvements, quitte à menacer la survie des espèces concernées. Face à cette situation, ils se désolidarisent des pratiques visant à éradiquer ces grands animaux, refusant de devenir les « fossoyeurs » d’un patrimoine naturel unique.
« Les animaux sauvages ont une valeur intrinsèque et écologique reconnue. Ils font partie de notre patrimoine et leur protection est indispensable au maintien de la biodiversité. »
La coalition appelle également à repenser l’approche actuelle, soulignant que les espèces sauvages ne peuvent indéfiniment servir de bouc émissaire face aux défis imposés par le changement climatique et les pratiques agricoles intensives.
Une pétition pour faire entendre leur voix
Pour sensibiliser le public et interpeller les autorités, la FDC du Haut-Rhin et les associations concernées ont lancé une pétition. Ce geste est une invitation à soutenir la sauvegarde de la grande faune sauvage et à préserver l’équilibre fragile de nos écosystèmes.
24 réflexions sur « Une pétition pour la biodiversité et la sauvegarde de la grande faune dans le Haut-Rhin lancée par les chasseurs »
Les chasseurs du département du Doubs devraient aussi pétitionner pour éviter le prélèvement de 500 chamois sur ce territoire, il en va de la préservation de l’espèce et de la possibilité de poursuivre notre activité tout en marquant aussi notre respect et notre protection de nos grands animaux.
Bravo à eux
Nepalperou, vous vous laissez emporter dans vos critiques. En effet laisser les branchages sur la ligne de plantation demande du travail de plus qui ne se fera pas après une coupe rase et un broyage. Sur ces terrains la moindre pousse sera grignotée, grands cervidés ou pas. Les chasseurs ont apprécié le retrait, par la loi, des grillages, mais ce n’était pas eux les plus demandeurs vous le savez bien. Votre critique envers les Fédérations peuvent s’entendre, mais les élections existent et si les chasseurs de petit (ou gros)gibier veulent choisir leurs élus ils le peuvent, la modification apportée, liste entière et renouvellement total, n’aide pas, je vous l’accorde. Je ne suis pas certain que les représentants des forestiers soient des propriétaires de petites surfaces, chacun peut sans doute apprécier ses propres instances représentatives. Sur deux massifs que je connais (ONF) un comptage effectué de nuit donnait 33 grands cervidés en été, il a été distribué 25 bracelets par la Fédération, avec l’aval de l’ONF, nous allons observer le bilan en fin d’année. Quand on veut, on peut. Par contre, les zones non chassées ne relèvent pas toutes des territoires ouverts à la chasse. Vous connaissez sans aucun doute des gens proches de » Bambi et Cochonet » avec des noms à particule ou pas, qui ont fermé leur territoire pour leur plaisir à voir ces animaux, et par opposition à la chasse, les chasseurs n’utilisent pas ces appellations là.
« ……..le retrait, par la loi, des grillages……. »
Pour info: Ce n’est pas encore bien au point cette histoire . les engrillagements ont encore une longue vie devant eux
« »Dans une décision prise le 19 novembre 2024, la cour administrative d’appel de Versailles « censure » partiellement un autre texte, de moindre portée, mais abordant le même sujet et les mêmes prescriptions. La cour administrative d’appel annule quelques lignes du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) de la Région Centre-Val de Loire. Mais pas n’importe quelles lignes :
La juridiction administrative supprime du Sraddet l’obligation, pour toute nouvelle clôture en forêt, de respecter… une hauteur maximale d’1,20 mètre et les 30 centimètres libres au-dessus du sol ! » »
Le problème si je comprends bien n’est que économique ! quand ont parle de propriétaire forestier qui ne font que de la mono culture de résineux et qui finissent a poils avec chevreuil cervidés ou frottis n’est qu’une concequence de la perpétuel prédation de l’homme sur les sol agriculture intensive quelle place reste t’il au vivant pour vivre ce nourir!ont les dépouille de leur lieux de vie dleur nourriture et ont va en+les buter car ils mangent ce qu’ils reste des stoc de culture toujours et encore prioritaire fnsea savent y faire pour tous intoxiqué avec leur copain des lobbys pétrochimie comme le chou a sa gêne on tue!facile plutôt que de ce remettre en cause sur 40ans de culture sylvicoles et agricole ultra agressif et polluant!il y cas voir la merde qui reste après passage manif fnsea leur ferme son géré comme la merde qu’il laisse derrière eux!
Vos arguments montrent que vous n’êtes par arboriste, encore moins un sylviculteur. Vous resumez le désastre à la monoculture du résineux alors que les cervidés dezinguent toutes régénérations forestières. ils deglinguent totalemen les régénérations des chesnaies, des Chataigneraies, des peupleraies, pour votre information, recemment j’ai une peupleraie de 2 hectares qui a été totalement reduite à neant en 15 jours, malgré 3 niveaux de protection, il ne testait que 5 arbres debout sur 400 plantés qui mesuraient deja 2,5 metres de haut- coût 15 000 euros.
je ne doute pas que votre très grande générosité et celles de vos amis chasseurs me rembourseront.
Monsieur le Breton arboriste » de salon », interdisons toutes ces pratiques agricoles aux agriculteurs français, que vous dénoncées. Demain vous ne mangerez plus que de la merde du Mercosur, de l’Ukraine, d’ Ameriques du Nord , d’Indequi utilisent a tour de bras:pesticides, fongicides, hormone de croissance, antibiotiques dans les rations alimentaires.
Nous, les victimes, de plus en plus nombreuses , nous ne supportons plus tous ces discours tres fallacieux, comme un certain nombre ci dessous..
Les intervenants, ne parlent que sous l’émotion sans aucune connaissance des sujets.
Aini va la blogosphère.de la désinformation
Reprenez une exploitation agricole , et montrez nous , n hésitez pas surtout vous verrez c est pas difficile .
Vous êtes comme beaucoup , un très bon conseiller agricole , d ailleurs c est la profession ou il y en a le plus ….
Je suis tout à fait d’accord avec l’action pour limiter une telle prédation…
Un seuil de prélèvement que ne peut soutenir le biotope sans effondrement rapide.
Le biotope commence déjà par la richesse du milieu végétal qui nourrit et abrite ces troupeaux.
Dans la genèse de la vie terrestre, le règne végétal précède le règne animal.
Or sur de nombreux territoires français , la vegetation basse, les régénérations forestières sont totalement detruites par les très grans exces de cervides qui n’ont cessé d’exploser au cours de ces 3 dernières décennies, les statistiques officielles sont là pour le confirmer.
Il y a 30 ans , il était encore possible de faire émerger des forêts , maintenant c’est devenu mission impossible dans beaucoup de territoires.
Comment peut on prélever autant d’animaux sauvages pourtant déjà tellement menacés de toute part!!???
Et les statistiques officielles prouvent que ces espèces n’ont jamais été aussi nombreuses.
Effectivement des espèces animales ou végétales sont en voie d’extinction.
Mais les espèces citées dans cet article connaissent des croissances exponentielles
Je ne doute pas de la pression exercée par les sylviculteurs et les agriculteurs mais qui tient la carabine ou le fusil. Il faut juste se poser les bonnes questions.
Scandaleux !! Qui décide de ces plans de chasse ? Quel intérêt ?
Les plans de chasse , sont definis par L’OFB, ensuite les Fedes de chasse, les mettent en œuvre dans la fourchette inferieure qui le plus souvent demeure très basse.
Mais L’Adminitratoon est obligée de faire respecter les lois- Decret L.425-4 du Code de l’environnement qui concerne particulier celles relevant les equibres agro sylvo cynégétiques .
Malheureusement comme dans beaucoup de domaines l’Administration ne fait pas respecter ces lois.
Vous devez savoir, qu’actuellement, l’Etat ne fait pas respecter ces lois,
Et que de nombreuses actions sont en cours dans les Tribunaux Administratifs pour non application de decret L.425- 4 du code de l’environnement
A quoi cela sert il de pondre des lois , sans fin, si l’administration ne les fait pas respecter????
Les OFB et les Fédés fe chasse sont les premiers responsables de ce desastre forestier dont les plantations sont largement subventionnées par les deniers publics d’un Etat en faillite.
Voilà à l’echelle de la gestion forestière, les causes du desastre financier du pays: Donner de l’argent à n’importe qui sans aucun contrôle
Le manifeste dit: » » » » » »Chasseurs, naturalistes, photographes animaliers, promeneurs et randonneurs s’unissent pour dénoncer ces dérives et protéger les espèces emblématiques de nos territoires. » » »
Et bien toutes les victimes sylvicoles, agricoles, de la circulation routière, de la circulation ferroviaire, des jardins publics, privés, terrains de sports, disent que tous ces soutiens à des zoos de plus envahissants PAIENT POUR TOUTES CES DESTRUCTIONS et les STRESS qui deviennent de plus en plus insupportables.
La ruralité ne peut plus supporter ces jouisseurs très égoïstes qui vivent dans un autre monde très éloigné des contraintes économiques
Que tous ces plaignants arrêtent de parler d’éradication de certaines espèces, alors que leurs troupeaux n’ont jamais été aussi nombreux.
Depuis 30 ans les plans de chasse n’ont jamais cessé d’augmenter, les chiffres officiels sont là pour prouver cette réalité. Et malgré ces plans cynegetiques, les populations ne cessent d’exploser .
Dans notre région les populations ont été multipliées par 10 en 20 ans, et les chasseurs et animalistes ne cessent de crier de façon totalement fallacieuse contre l’éradication de certaines espèces. Pendant le même temps les indemnisations agricoles n’ont cessé d’exploser, sur certains territoires les dégâts causés par les cervidés sont devenus supérieurs à ceux causés par les sangliers.
Cet aveuglement très partisan conduira à la perte de la chasse, car l’Etat devra reprendre en main une gestion cynégétique de la grande faune que les Fédés de chasse, enfermées dans leurs business plans ne peuvent plus assurer.
Les Fedes de chasse ne peuvent plus être juges et parties d’une gestion cynégétique de la grande faune , qui leur a été attribuée par les lois chasse des années 1970.
Ces associations artificielles et de circonstances entre les chasseurs et les ecolos que les premiers ne cessent de fustiger, deviennent de plus en plus insupportables pour les victimes.
Ces propagandistes associés dans une communication de désinformation ne peuvent lancer une pétition pour la défense de la biodiversité, alors que celle-ci est très gravement menacée par les exces de grande faune et en particulier dans les forêts qui ne peuvent plus se régénérer, à tel point que la nouvelle loi désengrillagement de fevrier 2023, autorise les forestiers à engrillager leurs nouvelles parcelles en régénération. Ces engrillagements ne sont qu’une artificialisation de la nature, qui par ailleurs coûtent une blinde aux malheureux propriétaires, beaucoup ne vivent pas des revenus de la chasse, comme certains marchands de chasse qui ne cessent de proclamer qu’ils préfèrent les revenus des locations cynegetiques aux revenus de la forêt.
Demain les forêts deviendront une succession de parcs engrillages, bunkerises, totalement légaux qui vont à l’opposé d’une nature libre de toutes contraintes physiques.
Une nouvelle preuve d’un pays qui marche de plus en plus sur la tête, dont les décisions conduisent à la mort les activités sylvicoles et agricoles de certains territoires.
Nepalpérou, Attention, vouloir « une nature libre de toutes contraintes physique » impliquerait de ne plus chasser! Certains sylviculteurs savent très bien utiliser les têtes de chênes, les branchages,… pour protéger les alignements de plantations ou de régénération après une coupe (coupe à blanc ou d’un seul arbre). Le développement des grands cervidés est réel, mais une biche adulte ne donnant qu’un seul petit et encore pas tous les ans, la régulation est possible DANS LES FORÊTS CHASSEES, mais vous savez aussi que des zones de non chasse existent et que les grands cervidés se remisent sur de très petites surfaces, les plus tranquilles.
Réponse à JMF.
Effectivement l’elaphe n’est pas très prolifique comme vous le mentionnez, mais cette faible prolificité n’a pas empêcher ces populations de se multiplier par 10 en 20 ans sur certains territoires,et ainsi de dépasser les normes d’équilibre faune-flore,définies par les prérogatives SRGS, d’un coefficient 10 .
Et cette multiplication est le resultat de plans de chasse très insuffisants soutenus par le business des Fédés de chasse avec la collaboration de toutes les sectes et obédiences animalistes, écologistes, honnies par les chasseurs. Toutes ces catégories se côtoient dans les Commissions departementales CDCFS pour developper et maintenir des troupeaux toujours plus importants, maintenant plus personne ne veut rétablir la situation necessitant des plans de chasse beaucoup plus élevé, C’est devenu Bambi ou Cochonnet contre la forêt.
En ce qui concerne les zones non chassées, elles sont un fait, mais qui existent en très grandes quantités chez les marchands de chasse, et surtout en milieux semi ouverts. Les zones non chassées sont un argument en partie fallacieux développé par les Fédés de chasse soutenues par ces mêmes marchands de chasse ( c’est Normal, car ce eux qui dirigent la majorité des Fédés)
En ce qui concerne les protections que vous citées, elles sont d’un résultat très aléatoire et très artisanal, il ne demeure que la pratique de l’engrillagement total, particulièrement honni par une partie des chasseurs ( voir le cas Sologne, parmi tant d’autres)
Les forêts françaises sont en très grands dangers tant que les équilibres ne sont pas rétablis au niveau de ceux qui existaient 2 à 3 decennies plus tôt.
Pour une fois, je suis d’accord avec les chasseurs. Le problème n’est pas du à la faune, mais à l’urbanisation galopante et la culture intensive qui font disparaître l’habitat naturel de ces animaux.b
Bonjour, où puis-je trouver cette pétition ?
Bonsoir,
Alors oui c’est un chasseur qui tient l’arme je vous l’accorde,mais il faut savoir que l’OFB effectue des comptages puis définie le nombre de bêtes a prélever.
La dessus un nombre de bêtes a prélevées=un nombre de bagues a repartir sur un territoire défini. Ces bagues sont payantes,donc les ACCA ou AICA n’ont pas le choix que les acheter,pour certaines sociétés de chasses loi 1901 la.pression du coup financier est tel qu’elles vont vendre a des sociétés de chasses privées un certain nombre des dites bagues pour maintenir a l’équilibre leurs comptes, puisqu’il arrive que les plans de prélèvements coûtent plus cher que les cartes d’adhérents ne rapportent.
Hors vous pouvez effectivement fermer une bague sans avoir tué l’animal,mais a terme le résultat sera encore plus d’animaux aux comptages et donc un taux de prélèvement encore plus important. C’est malheureusement la pression des agriculteurs,des sylviculteurs qui font exploser les prélèvements.
Le loup ou l’ours ne changeront rien a cela,pour la simple et bonne raison que plutôt courir et s’épuiser derrière un animal sauvage on leur sert sur un plateau des troupeaux d’ovins,caprins etc etc, c’est comme pour nous choisir entre les supermarchés et les cultures de jardins.
Les prédateurs ne s’y trompent pas.
Dans les ordures
des mouvances animalistes. environnentalistes, ecologistes, photographes qui ne ne connaissent rien à la gestion sylvicoles.
En fait des jouisseurs en chausons, tres éloignés du principe des rquilibres faune flore’
Ce qui me fait peur, c’est que si les chasseurs refusent de faire ce qu’on leur demande, l’ONF trouve d’autres solutions. Par exemple des battues administratives dont seraient exclus les chasseurs, l’introduction de toujours plus de prédateurs ou de maladies dans la faune sauvage. Pour mémoire
mémoire, les lapins ont été exterminés par un maladie créée par l’homme.
Il manque le lien pour signer cette pétition!