Ce samedi 05 octobre, un randonneur a découvert un cerf décapité sur le bord d’un champ. La macabre découverte interpelle les autorités d’autant plus qu’un autre cerf a été récemment découvert mort dans la même région, dans un secteur situé à proximité de Toulouse.
Le trophée aurait simplement été volé.
C’est donc en pleine randonnée qu’un homme découvre la présence d’un cerf sans tête sur le bord d’un champ dans le pays de Comminges.
Les agents de l’OFB et la gendarmerie ont donc été appelés pour venir constater la présence de la carcasse décapitée, dont les vautours avaient déjà commencé à sceller le sort.
Forcément, le premier mot qui vient à l’esprit de tous est : braconnage.
Et pourtant, le cerf avait déjà été déclaré mort plus tôt auprès de la mairie d’Aspet, commune sur laquelle l’animal a été retrouvé.
En réalité, le cerf aurait été retrouvé mort par le propriétaire du champ alors qu’il était emmêlé dans la clôture et serait donc mort d’épuisement ou d’asphyxie.
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Il a ensuite déplacé la carcasse au bord de son champ pour que l’équarrissage puisse le prendre en charge. La tête a donc mystérieusement disparu entre le moment ou le propriétaire du champ a déplacé la carcasse et le passage du randonneur.
Malgré tout, la gendarmerie et l’OFB ont décidé de mener une enquête car, même si l’animal était mort de manière naturelle, la décapitation et le vol du trophée représente une infraction.
Abattage ou mort d’épuisement?
La période du brame n’est pas qu’une période ou l’on peut entendre le chant du cerf et voir les hardes en ébullitions. Les combats entre mâles sont violents et parfois mortels.
Un autre cerf a d’ailleurs été repéré le même week-end dans le secteur du pays de Comminges. Ce dernier n’a pas été mutilé mais a été également retrouvé avec la tête coincée dans un grillage.
L’animal s’est probablement coincé dans la clôture lors d’un combat et est mort d’épuisement.
Le fait de retrouver un animal mort dans les mêmes conditions peut interpeller sur le fait qu’il s’agit bien d’une mort accidentelle pour le cerf qui a été retrouvé décapité mais les forces de l’ordre vont tout de même mener l’enquête de bout en bout afin de déterminer d’une part, si la mort de l’animal n’a pas été provoquée par un tir et dans un second temps, tenter de retrouver le braconnier à l’origine de la décapitation.
Une réflexion sur « Une enquête ouverte après la découverte d’un cerf décapité en Haute-Garonne »
Sans vouloir cautionner de genre d’acte (la décapitation pour un trophée).
Si le cerf était mort emmêlé dans un grillage auparavant je ne vois pas l’intérêt de mener une enquête, la gendarmerie (sans vouloir les incriminer car ils ont des ordres) ont sûrement autre chose à faire que de chercher l’auteur de cette infraction ridicule.
Pendant ce temps nous vivons dans un pays ou l’insécurité règne et nos gendarmes enquêtent pour trouver l’auteur de cette décapitation. On se moque de qui?
Heureusement que le ridicule ne tue pas.