La population massive de sangliers en Europe ne laissait pas planer le doute sur l’arrivée potentielle d’une maladie qui risquerait de se disperser à grande échelle. La peste porcine africaine a déjà fait des ravages en Europe. Si pour l’instant, la France est encore indemne du virus, elle travaille étroitement avec d’autres pays d’Europe pour le rester.
Une délégation Française envoyée en Italie.
Depuis plus d’un an déjà, un groupe de travail sur la peste porcine africaine a été mis en place entre la France et l’Italie. L’objectif est de suivre de près les évolutions potentielles de la maladie et de s’assurer qu’elle reste contenue.
La création de ce groupe permet également des échanges fluides d’informations sur le virus, les carcasses et les animaux étudiés ayant contracté la maladie mais aussi sur les moyens potentiels de lutter contre son expansion.
La délégation était composée de membres des ministères concernés et des services compétents : Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Auvergne-Rhône-Alpes, et plusieurs Directions départementales en charge de la protection des populations (DDecPP).
Des exercices de terrain on été menés dans des zones touchées par la PPA afin de mener à bien des opérations de contrôles et de réduction des effectifs à l’aide de pièges. Des contrôles ont également été effectués sur les règles à observer en matière de biosécurité dans les élevages de porcs.
La prochaine réunion entre les groupes de travail devrait avoir lieu en 2025.
Vers une cellule de crise internationale?
La PPA n’est pas l’affaire que des Français et des Italiens. Des échanges au sujet de cette maladie, dont le vecteur principal reste aujourd’hui le sanglier, sont également en cours avec d’autres pays comme l’Allemagne.
Dans son dernier communiqué de presse sur le sujet, la France explique qu’elle compte également resserrer les liens entre les groupes de travaux Français et Allemands.
Lors de la dernière grande crise, l’Allemagne a été durement touchée par le virus. On peut donc imaginer que dans les mois à venir, un groupe de travail international verra le jour avec pour objectif de trouver des solutions concrètes et aisées à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre la PPA, ou au moins réussir à la contenir efficacement.