L’année 2024 a débuté et visiblement, les sangliers n’ont pas l’intention de baisser le régime de leurs apparitions dans les villes et villages de France. Aux Sables-d’Olonne, les visites de sangliers sont régulières et cette fois, c’est en plein jour qu’un suidé a été vu juste devant un collège.
Les Sables-d’Olonne, une destination très prisée des sangliers.
Depuis plusieurs mois les sangliers ne cessent de se rendre dans les rues des Sables-d’Olonne que ce soit en centre-ville, près du cimetière, sur le parking du cinéma ou comme cette fois, devant le collège Jean Monnet.
Juste avant les fêtes, un sanglier avait déjà été abattu par un lieutenant de louveterie alors qu’il se promenait en plein centre ville, risquant de provoquer un accident de la route ou de mettre un piéton en danger.
Cette fois, c’est donc les élèves du collège qui ont pu voir passer le suidé devant le Château-d’Olonne ce mardi 09 janvier.
Une intrusion qui n’aura pas causé de réels dégâts mais la fréquence à laquelle les sangliers sont vus sur le territoire de cette commune commence à agacer, aussi bien les riverains que les autorités.
S’ils ne sont pas systématiquement vus, les sangliers sont bien présents et commettent de grosses dégradations dans les terrains privées et communaux. Cela ajouté aux risques que font courir les sangliers à la population fait que des mesures vont devoir être prises pour faire en sorte que cette invasion puisse être endiguée.
Une nouvelle intervention du lieutenant de louveterie?
Selon le journal Les Sables, peu de temps après que le sanglier n’ait été aperçu devant le collège, des coups de feu ont pu être entendus. Il n’y a pas eu de témoignage précis permettant d’affirmer que l’animal a été abattu après avoir pénétré dans la ville mais ce fut le cas juste avant les fêtes, il serait donc logique qu’une nouvelle intervention du lieutenant de louveterie ait été demandée par les autorités.
Si 2023 a été l’année de l’apparition à haute fréquence des sangliers dans les zones urbaines, il se peut que 2024 soit l’année durant laquelle de nouvelles mesures vont voir le jour un peu partout en France.
Dans certains départements, des battues administratives dans des zones peu habitées ont été organisées et des cages pièges ont été mises en place afin de capturer un maximum de sangliers.
Les moyens pour lutter contre ces animaux en pleine ville sont limités et la proximité directe des agglomérations sont souvent interdites aux chasseurs. Ces interdictions rendent ces secteurs très propices au développement des sangliers qui ne souffrent plus des températures hivernales, qui trouvent de quoi se nourrir dans les zones urbaines et ne ressentent pas de pression cynégétique.
Un cocktail qui peut permettre une explosion continue du nombre de suidés en France si rien n’est fait…