Quand ils ne fouillent pas les plaines et les cultures, les sangliers apprécient également les grandes étendues de pelouses entretenues comme en ville, sur les golfs ou plus récemment, dans les hippodromes. Le champ de courses du Pontet, dans le Vaucluse, a été visité par une compagnie de sangliers en ce début de semaine, forçant par la même occasion les responsables de l’hippodrome a reporter les courses prévues prochainement.
Le champ de courses est devenu un champ de patates.
Ce lundi, le Président de la société hippique d’Avignon le Pontet s’est rendu à l’hippodrome et a pu constater de ses propres yeux que le terrain avait été mis en travaux mais ce n’était pas vraiment prévu.
A deux endroits du champ de courses, des sangliers sont venus pour tenter d’y trouver quelque chose à se mettre sous la dent, retournant méthodiquement 100m² de terrain d’un côté de l’hippodrome et 100 autres mètres carrés d’un autre.
C’est un coup dur pour la société hippique qui bataille depuis des mois pour maintenir son activité alors que le domaine de Roberty ou se situe l’hippodrome possède lui même un avenir incertain.
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Les dégâts causés par les sangliers sur le terrain de l’hippodrome ont forcé les dirigeants à modifier leur calendrier, les courses prévues le 13 avril vont donc être déplacées vers Marseille pour la sécurité des chevaux et des drivers.
Des travaux et une clôture électrique.
Pour le moment, l’avenir des courses à l’hippodrome du Pontet reste incertain à court terme. L’objectif est de réaliser rapidement les travaux de réfection du terrain saccagé par les sangliers et de poser une clôture électrique autour pour éviter que les suidés ne reviennent dans les prochaines semaines.
Le retour de l’activité hippique à Le Pontet est pour le moment prévue au début du mois de mai mais rien n’est moins sur car cela dépendra surtout de l’envie des sangliers de revenir ou non.
Une réflexion sur « Un hippodrome du Vaucluse rendu impraticable après le passage d’une compagnie de sangliers »
ET DIRE QUE LES SOLUTIONS EXISTENT et ne sont pas mises en œuvre
– libéralisation des règles de chasse: chasse ouverte toute l’année dans les territoires saccagés, conduisant à une explosion des indemnisations
– autorisation et mise en place de piégeage généralisé
– autorisation de l’utilisation des moyens de visions thermiques,
– autorisation des tirs de nuit
– arrêt du nourrissage par centaines de tonnes sur certains territoires de marchands de chasse, soivent présenté comme de l’agrainage de dissuasion que personne ne contrôle , car c’est incontrôlable
– mise en application effective le 1 janvier 2027 de la loi désengrillagement (votee en janvier 2023), beaucoup d’engrillagements discontinus servent de nasses à grande faune pendant la saison de chasse. ils servent au captage (nourrissage aidant), à la gestion selective des animaux reproducteurs et de nurseries dans des zones non chassées .
– augmentation très conséquente des plans de chasse cervidés afin de rétablir les équilibres agro sylvo cynegetiques définis par une loi qui n’est pas appliquée. Dans certains territoires les populations ont été artificiellement multipliées par 10 en 20 ans.
– Bref pour rétablir la situation les solutions sont multiples.
Avant les nouvelles lois chasses liberticides des années 1970, qui ont permis la marchandisation de la chasse , la situation était totalement maîtrisée .
La chasse qui autorisait aux victimes de défendre leurs productions à tout moment permettait de contenir les saccages qui sont devenus insupportable.
LA SOLUTION NE PASSE PAR LES INDEMNISATIONS, mais par la stricte application des lois régissant les équilibres faune-flore (L. 425-4 du Code de l’environnement) qui sous tendent tous les moyens à mettre en œuvre.
LES FRANÇAIS ASSISTÉS DOIVENT ARRÊTER DE CHIALER LES AIDES DE L’ÉTAT , alors que des solutions pragmatiques existent pour résoudre les problèmes à moindre coût.
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