Un groupe d’associations animalistes souhaite interdire la chasse pendant le brame

Les animalistes ne savent plus quoi inventer pour attaquer la chasse Française. La dernière en date : interdire la chasse pendant le brame sous couvert du fait que les animaux se montrent plus vulnérables, occupés à séduire les femelles et à affronter leur rivaux.

Selon les animalistes, la chasse aux trophées devrait être interdite en période de brame.

Dans une tribune postée sur un média anti-chasse, des associations animalistes dont One Voice, Animal Cross ou encore l’ASPAS annoncent leur volonté de faire interdire la chasse du cerf en période de brame.

Une prise de position incompréhensible, d’autant plus que ces associations citent la politique adoptée par l’ONF sur certains lots qui demanderait de prélever les cerfs avec parcimonie.

L’ONF est pourtant l’une des premières administration à demander aux chasseurs de procéder à plus de prélèvements dans les populations de cervidés qui mettraient en danger l’équilibre agro-sylvo-cynégétique sur les parcelles qu’elle administre.

En décembre dernier, le prélèvement d’un des plus vieux cerfs de la forêt de Mormal sur un lot de chasse géré par l’ONF avait d’ailleurs soulevé de nombreuses réactions parmi les chasseurs et les photographes animaliers.

Les chasseurs responsables d’un appauvrissement génétique des populations de cerfs?

Autre argument avancé par les anti-chasse : l’appauvrissement génétique de l’espèce à cause de la chasse.

Selon les animalistes, les chasseurs ne prélèveraient QUE les plus beaux spécimens, avec les plus grandes coiffes et donc, les animaux les plus robustes vivant à l’état sauvage.

Ils expliquent donc que la chasse agit à l’inverse de la sélection naturelle en empêchant les meilleurs reproducteurs d’avoir une descendance et mettant donc toute l’espèce en danger.

Pourtant, c’est lors de l’élaboration des Schémas départementaux de gestion cynégétique que les bracelets permettant de tirer tel ou tel type de cerfs sont attribués. Élaboration à laquelle les responsables forestiers participent et par conséquent, l’ONF donne forcément son avis sur la question.

Encore une fois, cet argument ne tient pas et les exemples qui prouvent que les chasseurs ne peuvent pas être pris pour cibles dans dette histoire son nombreux.

En mars dernier, c’est la Cour des comptes qui pointait du doigt une surpopulation de cervidés et proposait même que des missions d’abattage soient confiées aux agents de l’État (agents de l’OFB ou louvetiers) pour en faire diminuer le nombre sans réelle sélection préliminaire. Proposition qui avait fait bondir les chasseurs qui eux, font justement attention aux prélèvements qu’ils réalisent.

En juillet 2023, c’est en Moselle que les chasseurs se sont opposés au forcing des services de l’État qui souhaitaient imposer des plans de chasse trop important en ce qui concerne les grands cervidés. Une tentative de passage en force qui avait soulevé la colère des chasseurs et de la Fédération, qui avait communiqué sur une véritable volonté des autorités « d’éradiquer le cerf en Moselle ».

Cette nouvelle attaque envers les chasseurs en ce qui concerne le cerf est donc assez mal venue et au lieu de citer certains organismes, les associations animalistes devraient plutôt regarder ce qui se passe réellement chez eux.