Un deuxième chien gravement blessé par des sangliers à Castres en moins d’un mois

A Castres, la présence des sangliers commence à poser de véritables problèmes de sécurité pour les habitants mais aussi pour leurs compagnons à quatre pattes. En moins d’un mois, un second chien a été gravement blessé par des sangliers alors que ses maîtres le sortaient devant chez eux.

Le Jack Russel a été durement touché par des sangliers.

C’est La Dépêche qui a rapporté l’incident car dernièrement, non loin de La Caulié, la promenade d’un Jack Russel âgé de 6 ans nommé Buddy et de ses maîtres a rapidement viré au drame.

Son maître venait de sortir le chien pour une petite balade quand il a vu son petit compagnon suivre une piste. Il était probablement sur la trace des sangliers qui vivent dans le secteur et malheureusement leur rencontre s’est très mal passée. Le propriétaire a vu son chien revenir quelques minutes plus tard, gravement blessé.

Le Jack Russel était ouvert au niveau du flanc, les pattes blessées et les poumons perforés…

Fort heureusement, son maître a réagi très rapidement et a emmené d’urgence son chien chez le vétérinaire qui a réussi à lui sauver la vie. Il est actuellement en train de se remettre de cette attaque de sangliers mais les habitants sont tout de même très inquiets de cette situation.

L’inquiétude est d’autant plus grande que ce n’est pas la première fois qu’une telle attaque a lieu dans Castres car le mois dernier, une femme qui promenait son chien a, elle aussi, été prise pour cible par les suidés.

Alors qu’elle promenait sa chienne de 13 ans, elle a été attaquée par des sangliers juste devant son domicile et avait déjà alerté les autorités car un jour, c’est peut-être aux humains que les sangliers vont s’attaquer.

Castres, un secteur ou les interventions sont difficiles.

Les élus de la ville de Castres ont manifestement de quoi s’arracher les cheveux à cause des sangliers qui sèment la peur dans certains quartiers. Pour autant, la résolution du problème n’est pas facile à mettre en place pour tout le monde.

Sur demande de certains riverains, des battues ont été organisées en zone péri-urbaine pour déloger les sangliers qui se maintiennent dans des bosquets isolés ou dans des friches qui se mêlent aux quartiers résidentiels.

Malgré ces demandes, d’autres habitants n’apprécient pas les interventions menées par les chasseurs et certains d’entre eux ont envoyé un courrier pour s’en plaindre à la mairie.

Il n’y a pourtant pas énormément de solutions pour la commune de faire en sorte que les sangliers quittent certaines zones en dehors de la chasse et du piégeage.

Les lieutenants de louveterie sont bien évidemment autorisés à effectuer des prélèvements dans des zones difficiles d’accès mais si les chasseurs ne peuvent pas exercer une pression cynégétique suffisante sur les populations de sangliers présentes dans ces zones en parties construites, les suidés continueront de coloniser ces espaces.

Les riverains victimes des attaques de sangliers et des dégradations sont unanimes, il faut faire quelque chose, mais d’un autre côté, les chasseurs sont de moins en moins enclins à faire le déplacement dans ces secteurs vu l’accueil qui leur est réservé, et on peut le comprendre.

Photo d’illustration.