Dans le Haut-Rhin, les chasseurs se mobilisent pour faire en sorte que le plan de chasse devenu irréalisable dans le département pour cette année soit revu à la baisse. Ils ne sont pas les seuls puisque des naturalistes locaux, des promeneurs et bien d’autres ont rejoint leur combat pour que les quotas imposés ne mettent pas en danger les populations présentes sur leur territoire, surtout en ce qui concerne le grand cerf. A la surprise générale, les animalistes restent absents des débats ou veulent même forcer les chasseurs à prélever davantage.
Un plan de chasse devenu dangereux pour les cervidés.
Les plans de chasse sont établis au schéma départemental cynégétique lors de différentes réunions mais la réalité du terrain peut parfois s’avérer différente des chiffres avancés par les différentes parties.
En effet, les chasseurs ne sont pas les seuls à décider de ces chiffres car des représentants des agriculteurs, des forestiers, des agents de l’État et des associations écologistes sont aussi de la partie.
Cette fois, ces chiffres sont contestés par les chasseurs qui refusent d’être « les fossoyeurs de la biodiversité » comme l’indique la Fédération départementale. En tout, ce sont 2000 cerfs qui devraient être prélevés dans le Haut-Rhin et 800 manquent encore à l’appel d’ici la fin du mois.
Les grands cerfs ne sont pas les seuls à être touchés par ce plan de chasse devenu trop important selon les chasseurs qui s’opposent à aller jusqu’au bout cette année, au risque de se voir attribuer des amendes conséquentes.
Silence des associations animalistes.
Bizarrement, certaines structures qui se disent pourtant toujours opposées aux prélèvements réalisés par les chasseurs concernant des espèces qui ne sont pourtant pas en danger comme les renards, les blaireaux, les marmottes, les chamois ou même parfois les sangliers, ne pipent mot.
Le combat des chasseurs est pour une fois le même que le leur à savoir, ralentir sur des prélèvements qui, pour une fois, pourraient réellement avoir des conséquences néfastes sur une population sur un territoire donné.
Même l’un des responsables des associations écologistes d’Alsace s’est positionné du côté des forestiers et souhaite forcer la main des chasseurs pour qu’ils aillent au bout du plan de chasse.
Du côté des associations qui veulent toujours que les chasseurs cessent leurs actions, rien ne se passe. Comme si la problématique n’existait pas.
Chez One-Voice, on continue de se pâmer devant des faits divers permettant de taper sur la chasse et même constat du côté de l’ASPAS.
Peut-être que cette attitude finira par ouvrir les yeux des militants qui pensent que ces organismes sont réellement impliqués en faveur de la nature et pas simplement animés par la haine du chasseur car, pour une fois, ils pourraient s’allier au monde cynégétique pour mener une action réellement utile sur le terrain.