Partout en France, les dégâts causés par les sangliers ne cessent d’augmenter sur les cultures et les autorités semblent parfois dépassées par les évènements. En Seine-et-Marne, la préfecture a jugé qu’il était temps de passer à l’étape supérieure et a autorisé les louvetiers à procéder à des tirs de nuits sur les sangliers.
13 sangliers prélevés durant les tirs de nuit.
La surpopulation de sangliers doit être enrayée par tous les moyens. La préfecture de Seine-Maritime a été contrainte de réagir alors que les dégâts sur les cultures ont encore augmenté en 2023.
Suite à une réunion entre les agriculteurs, les représentants de l’État et les chasseurs, les quotas de prélèvements ont été augmentés pour la fin de saison. Jusqu’à la fin du mois de janvier, les nemrods du département ont réussi à prélever un tiers de sangliers en plus mais cela ne suffit pas aux autorités.
Sur la commune de Les Loges et dans tout le massif, les sangliers sont un vrai problème que l’administration est bien décidée à endiguer.
Pour accroître encore la pression cynégétique sur les suidés, les lieutenants de louveterie ont été mandatés par la préfecture pour effectuer des tirs de nuit.
Dans la nuit du 20 au 21 février, 13 sangliers ont pu être prélevés par les louvetiers et d’autres sessions seront vraisemblablement programmées pour faire encore baisser le nombre de sangliers présents sur la zone.
Les tirs de nuit mal perçus mais nécessaires dans certaines départements.
Tirer les sangliers en pleine nuit n’est pas du goût de tout le monde. D’un point de vue de la pratique de la chasse comme de l’éthique, de nombreux nemrods ne voient pas ces prélèvements d’un très bon œil.
Pas la peine d’évoquer les réactions générées par cette situation du côté des écologistes, qui sont systématiquement contre toute forme de tirs de destruction.
Ces mesures sont assez mal vues car il s’agit purement et simplement d’abattage, sur des animaux qui ont donc bien moins de chances de s’en sortir que durant la chasse. De même, les tirs de destructions ne font généralement pas de différences entre mâles et femelles, à l’heure ou la période de reproduction est déjà bien avancée.
Pour autant, l’administration ne prend pas en compte ce genre d’éléments et ne vise qu’à faire baisser drastiquement le nombre de sangliers dans la région. Elle a donc décidé de renforcer l’action des chasseurs par des tirs de destruction réalisés par les louvetiers, habilités à effectuer des tirs de nuits.
8 réflexions sur « Seine-Maritime : la préfecture n’attend plus les chasseurs et fait abattre des sangliers lors de tirs de nuit »
Jippem, nous chassons en forêt sans restriction sur le poids ou le sexe des sangliers et c’est logique actuellement. Cependant pour être plus efficace, ce que je présentais avec ironie, c’est orienter les tirs de nuit uniquement sur le laies gestantes! là effectivement certains de nos opposants seraient heureux d’avoir la vidéo des entrailles de l’animal qui bougent encore 5 mn après le tir!
dans les parties de chasse en petit groupe le prix du bracelet a 50€ limite le nombre de prélèvement .au mois de mars on pourrait avoir le droit de prélever des animaux sans baguer mais en déclarant a la fédé .résultat il n y a presque plus de battue en mars et c est aussi l a période des mises bas.
Se n’ai que le début il y a 5 points noir en seine maritime les loges en fond partie il y a près de 9000 animaux de prélevé dans le 76 et la fdc76 veux baisser les population a 5000 animaux de prélevé le problème tout le monde payer les erreurs d’une minorité
voila la boucle est bouclée en attendant les cages de destructions merci a tous ces presidents et leurs reglements de debiles (journée de bâtons ;amende ;tonne de mais; j en passe et des meilleurs )infligées a ces tireurs qui n ont pas respecter les consignes du petit chef aucune importance l année prochaine on remet ça
Dans cet esprit de destruction, il faut envisager bientôt l’ordre de tirer de préférence les laies gestantes! Je ne sais pas comment les Louvetiers voient la chose!
Ami chasseur du Nooord dans mon sud ouest il n’y ni poids ni sexe imposés dans la majorité des chasses. Il y a déjà plusieurs années que nous chassons en Mars. Et pourtant l’espèce agrandit chaque année sa zone de vie.
On chasse le sanglier comme le lapin autrefois. Il est partout.
Sachons faire fi de l’éthique pendant deux trois ans pour revenir à une vraie gestion. Pas celle qui consiste à garantir un tableau à l’actionnaire pour justifier du prix demandé.
Et que font ils des animaux après les avoir tués ? Equarrissage ? Don à des associations ? Laissés sur place comme ils l ont déjà fait. Beaucoup de gens n ayant pas beaucoup de revenus seraient contents d avoir un morceau. Merci pour vos réponses.Cordialement un chasseur
Les loges ( à quel massif peut s apparenter cette commune du pays de caux )
Bois non chasser ?