L’ONF s’est exprimée auprès de l’hebdomadaire L’indicateur des Flandes en la personne de Eric Marquette, directeur de l’ONF du Nord et du Pas-de-Calais et explique les raisons qui les ont forcées à intervenir en pleine saison de chasse sur des lots qui sont pourtant occupés et chassés.
L’objectif n’est pas de nuire aux chasseurs locaux ni de prendre leur place dans la régulation du grand gibier mais c’est sur la demande du préfet du Nord qu’ils ont été mandatés pour organiser une opération de régulation qui était également un message fort que l’ONF souhaitait envoyer aux responsables des lots de chasse.
Dans certains secteurs, les dégâts occasionnés par le sanglier sont trop importants et la régulation doit se faire dès le début de la saison. Les suidés sont en surpopulation ce qui a un impact direct sur la biodiversité.
Sur quelques lots de chasse, les quotas n’ont pas été atteint en temps et en heure selon les attentes de l’ONF et un article des clauses générales qui les lient aux adjudicataires permet aux autorités de reprendre la main dans le but d’atteindre les résultats escomptés.
La pression exercée sur le massif par le sanglier n’était plus tenable et c’est ce qui a motivé l’ONF a intervenir. Ils espèrent néanmoins que cet épisode restera unique en son genre car l’ONF compte sur les chasseurs et voulait envoyer un message fort afin que les responsables des lots de chasse ne ménagent pas leurs efforts dans la régulation du grand gibier, et cela dès le début de la saison de chasse.
De leurs côtés, les chasseurs locaux sont sonnés par la mesure forte prise de manière assez inattendue par l’administration. Ils en veulent surtout aux chasseurs qui ont souhaité prendre part à la battue, venant du Nord mais aussi de départements limitrophes et de la frontière Belge.
Ces battues de régulation vont continuer jusqu’au 28 janvier sur les territoires visés par l’opération de régulation.
8 réflexions sur « Opération de régulation du sanglier en pleine saison de chasse : un message fort envoyé par l’ONF »
Au lieu de craindre le retour des loups, il faut les laisser se réinstaller pour qu’ils puissent jouer leur rôle de grands prédateurs.
C’est eux qui doivent gérer la surpopulation de sangliers.
Ce ne devrait pas être comme ça le préfet devrait réquisitionné tout les chasseurs locaux où les populations sont trop importants et de mettre en place des battues xxl le même jour pour avoir un résultat positif. Car là tout le monde chasse le jour qu’ils veulent avec très peu de prélèvement par la complexité de cette chasse et ceux qui sont passés à travers les postés ce retrouve sur le territoire voisins et occasionnent de nouveau dégât est ainsi de suite .car là il est inadmissible que ce soit des chasseurs venant de département voisins qui soit soliciter pour ce genre d’événement.
Vous n’avez toujours pas compris diviser les chasseurs pour pouvoir faire ce qu’ils veulent ils ont rejoint les ecolos bien à vous st hubert
Qu’en pensent les défenseurs de la nature ?
Faut il laisser les sangliers bousiller les forets dans lesquelles ils exigent le droit de se promener ?
Au risque de la vour disparaitre a long terme ?
J ai du mal a comprendre c est l onf qui paie les degats ou les chasseurs
Visiblement l onf devrait s occuper de la gestion des plantations pas de la régulation a moins qu ils payent les degats
Janvier est un peu tôt pour réguler à la place des chasseurs qui payent déjà des sommes importantes à l o n f des lots en domaniale.
25 / 100 du revenu de la forêt d état c’est la chasse……
Les sangliers abattus lors de ces battues administrative vont t’elles servir a payer les dégâts du gibier ou rentrer dans les poches de l’ONF
Reguler une fois que les lots sont attribués et payés .?ya pas un problème la?..