C’est une histoire qui fait couler beaucoup d’encre du côté des protecteurs des animaux. En effet, suite au décès de leur propriétaire, deux sangliers ont été abattus par un lieutenant de louveterie sur ordre du préfet du Finistère.
Ainsi Nestor et Obélix, les 2 suidés, sont morts alors que plusieurs associations avaient demandé leur garde, d’où le tollé général ! Mais suite à une visite des services vétérinaires départementaux, il est apparu que « un sanglier était en mauvaise santé, se déplaçait difficilement ; les services vétérinaires ont décidé la mise à mort de l’animal, explique la préfecture. Le deuxième sanglier, détenu illégalement, présentait des risques : statut nuisible de l’espèce dans le Finistère, risque de peste porcine. De plus, son contact prolongé avec l’espèce humaine empêchait sa remise en liberté et la période de confinement ne permettait d’envisager aucune autre solution ».
Or l’association 30 Millions d’amis met en avant l’article R. 655-1 du code pénal qui interdit le fait, « sans nécessité », de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité. « Et quand bien même il y aurait un problème de régularité administrative sur un animal, cela n’induit en aucun cas son abattage », fustige l’avocat spécialisé dans la faune sauvage. « Il faudra que les responsables rendent des comptes ».
Mais la détention d’un animal sauvage est aussi réglementée, ce que semble oublier l’homme de loi et un détenteur d’animal sauvage peut être condamné à une peine de 9 mois de prison accompagnée d’une amende 9000 euros si la détention n’est pas connue de la préfecture. De plus, en ce qui concerne le suidé détenu légalement mais qui a été abattu, le louvetier a agi dans le cadre du bien-être animal tant voulu par les animalistes au vu des souffrances de la bête noire qui était malade et qui n’arrivait pas à se déplacer. Enfin, avec le confinement dû au COVID 19, transporter le sanglier dans un endroit sanctuaire aurait mis en danger les agents qui l’auraient transporté, la logique de précaution a alors prévalu malheureusement.
5 réflexions sur « Obélix et Nestor, 2 sangliers « domestiques » abattus créent la polémique »
L’un était malade, bon ok.
L’autre ne l’était pas.
Pas déclaré, c’est donc la mort ?
Le confinement du Covid a bon dos : où était l’urgence ?
Il y avait des dérogations au confinement et des modalités sanitaires pour traiter cette affaire.
Aucun argument en faveur de cette mise à mort ne tient.
Le préfet et le lieutenant de louveterie devraient être condamnés tous les deux.
j’ai eu un sanglier chez moi. J’ai trouvé un éleveur qui acceptait de le prendre comme reproducteur après différent test sanguin. J’ai déposé mon compagnons (oui il était devenu mon animal de compagnie) chez l’éleveur. Il est mort quelque mois après. Il n’a pas supporté la séparation, ne mangeais plus! j’avais largement la place pour le garder. Mais la loie est passé par la. Mon seul regret avoir cédé à la pression des loies française. Je suis chasseur mais pas complètement débile au point de tuer un sanglier domestiqué. Vous voyez votre chien, et bien c’est pareille avec un sanglier; Il réclame à manger, il joue au ballon, il creuse partout, il vous fait la fête quand vous rentrez du travail, etc.. Un peu de respect pour ces animaux!!!
Ce n’était plus un animal sauvage, n’en déplaise à la Loi.
Ne reprenez pas ces arguments, animaux sauvages, visiblement ils ne l’étaient plus. Et je suis certain que des chasseurs ont trouvé cet acte dégueulasse .
Ça me fait penser au gibier d’élevage que l’on balance dans certaines (chasses ). Appelez-vous cela de la chasse? Appelez-vous cela des animaux sauvages ?
Merci, et bonne vraie chasse.
Je suis chasseur et en effet je trouve ca degueulasse on ne peut pas abattre un animal domestique comme ça au minimun l euthanasié
on eleve pas des sangliers chez soi comme on eleve des chiens les sangliers ont leur place dans la nature ou des parcs adaptès.