C’est dans un reportage paru cette semaine dans le journal Le Parisien que l’on apprenait qu’un refuge de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) de 410 hectares dans le Vexin commence a poser de sérieux problèmes, notamment en ce qui concerne la population de sangliers qui cause des dégâts considérables sur les terres agricoles avoisinantes.
Un certain nombre de terrains ne sont pas chassés en France pour des raisons évidentes de proximité avec des zones urbaines, des installations professionnelles, des voies de transport et de circulation, etc. Les chasseurs paient d’ailleurs des taxes qui permettent de rembourser auprès des victimes les dégâts causés par le grand gibier. Mais si la chasse commence a être interdite par les manipulations des associations auprès des propriétaires terriens et que la régulation des populations de grand gibier ou des espèces ESOD ne peut plus se faire correctement, doit-on conserver le même mode de fonctionnement?
Les agriculteurs en ont assez de voir leurs terres ravagées par les sangliers. Le refuge de l’ASPAS qui fait débat se situe entre les Yvelines et le Val-d’Oise, dans la commune de Fontenay-Saint-Père, et se veut être un espace ou la vie sauvage a repris ses droits, la chasse y est donc strictement interdite comme le souhaite l’association…
Certains exploitants ont pu compter jusqu’à près de 100 sangliers sur une parcelle d’à peine 20 hectares et sont impuissants face aux dégâts qu’ils subissent. Le constat est amer mais les animaux sont quasi intouchables car ils repartent systématiquement au refuge ASPAS, les agriculteurs subissent les pertes et les chasseurs indemnisent sans rien pouvoir faire de plus.