Au niveau mondial, le virus de l’hépatite E, l’un des moins connus, est en augmentation. Sa diffusion est pourtant l’une des principales causes d’hépatite aiguë. IL est donc à surveiller, surtout chez les animaux. Les principaux réservoirs viraux sont les porcs domestiques et les sangliers, porteurs de cette maladie virale au potentiel zoonotique avéré, pour certains de ses génotypes.
Sa transmission se fait par contact direct avec des animaux infectés ou des excréments d’animaux malades, ou encore par de l’eau ou des aliments contaminées. Des études ont montré que, chez les porcs, l’infection se produit généralement à l’âge de 8 à 15 semaines, et certains sujets restent positifs jusqu’à leur abattage.
En Bulgarie, des chercheurs ont étudié la distribution et la prévalence du VHE chez les porcs, et pour la première fois chez les sangliers, sur une période de trois ans. Entre 2017 et 2019, 433 échantillons de sérums provenant de 19 élevages porcins différents et d’un abattoir, ainsi que 32 échantillons prélevés sur des sangliers, ont été collectés et analysés. Globalement, les résultats font état d’une séroprévalence du VHE de 60 % chez les porcs domestiques et de 12,5 % chez les sangliers.
En Europe, le VHE est donc émergeant, avec une séroprévalence dans les troupeaux porcins qui varie de 30 à 100 %. En Norvège, ce sont 90 % des troupeaux étudiés et 73 % des échantillons de sérums individuels qui ont été testés positifs. En Italie et en Espagne, ce sont respectivement 97,43 % et 97,65 % des cheptels et 50,21 % et 41,9 % des sérums qui sont positifs au VHE.
Une réflexion sur « Les sangliers et les porcs porteurs du virus de l’hépatite E »
La chasse du sanglier …attention que sa finisse pas comme l’histoire du lapin ………! Pas a l’abri d’une peste porcine un peut plus virulente qu’une autre ….avec les ennemis que nous avons …!