Depuis plusieurs années, il revient aux chasseurs de réguler le sanglier dont la population ne cesse de croître. Chaque année, les chasseurs sont donc toujours plus sur le terrain et les mesures permettant de réguler au mieux la population de suidés se multiplient.
Des filets pour capturer les sangliers.
Après la battue, l’affût, les tirs de destruction et le piégeage en cages, les chasseurs de Charente ont décidé d’ajouter une nouvelle corde à leur arc. Ces derniers ont décidé de procéder à l’installation d’un nouveau dispositif qui est déjà utilisé ailleurs dans le cadre d’une expérimentation nationale.
L’objectif est de pouvoir capturer toujours plus de sangliers et plus rapidement pour éviter que les cultivateurs ne payent le prix du passage d’une compagnie dans leurs champs.
Pour cela, les responsables de la Fédération des chasseurs ont proposé d’installer des filets sur deux exploitations charentaises.
Ces filets permettront de capturer autour de 5 animaux à la fois et donc, devrait radicalement faire baisser les dégâts en cas de multiplication des prises.
Certains des agriculteurs de Charente ont accumulé des milliers d’euros de dégâts et la Fédération des chasseurs ne pouvait pas rester les bras croisés.
Cette démarche ne convient évidemment pas aux nemrods du département car il s’agit bel et bien de destruction pure et dure, ce n’est tout simplement pas de la chasse mais une solution apportée pour atteindre les quotas de prélèvements.
Une technique qui a fait ses preuves dans les Landes.
Cette expérimentation n’est pas menée qu’en Charente car la technique du filet est déjà utilisée en Dordogne et des les Landes.
Par exemple, en pays Landais, le piégeage des sangliers a permis la capture de 1800 sangliers.
En Dordogne aussi, les participants qui étaient essentiellement des agriculteurs ont été séduits par le dispositif. Les contraintes sont nombreuses car pour pouvoir capturer des sangliers au filet, il est nécessaire de faire une demande auprès de la DDTM mais aussi de tenir un registre complet de l’activité de piégeage qui en résulte.
Bien des chasseurs dénoncent l’utilisation de cette méthode mais les objectifs fixés sont aujourd’hui bien trop importants pour que les Fédérations n’utilisent pas des dispositifs plus incisifs que la battue.
![[Vidéo] Un martin-pêcheur surprend un pêcheur et plonge sur son leurre](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2024/10/martin-pecheur-attaque-un-leurre.webp)
7 réflexions sur « Les chasseurs tendent des filets pour capturer les sangliers en Charente »
Chaque espèce, sur chaque territoire, qui « pullule » doit être classé en esod.
Elle est où la difficulté ?
La honte et les sangliers vont ou après ?
Pfffff alors que les fédé se démerde pour tendre leurs filets ils deviennent des Braquo
Cela me fait bien rire sur ma commune un seul agriculteur et il ne chasse pas mais rouspète car les gorets viennent dans ces mais
Pour moi terminé plus de chasse
Les agriculteurs ont autres choses à faire que d’aller décalquer les gorets que vous préserver pour vos jeux du cirque. Peut être êtes vous retraité, fonctionnaire ou nouvel aristocrate pour avoir tout ce temps disponible
Si les chasseurs ne veulent plus faire le boulot, l’Etat mettra en place un service pour assurer la régulation, et cela pourra arriver très rapidement du fait de la baisse du nombre de chasseurs qui sont toujours de plus enplus exigeants sur le nombre de cibles, et sous la pression de l’explosion des dégâts devenus insupportables
On ne veut plus payer pour indemniser les dégâts disent les chasseurs
Et quand des solutions sont mises en œuvre pour réduire les dégâts les mêmes crient au »BRACONNAGE »
Voilà toute toute l’absurdité, l’irrationalité, l’irresponsabilité des chasseurs de ces dernières décennies, très éloignés des préoccupations économiques de la ruralité .
Cet exemple montre qu’il est possible de réduire les sur populations, les moyens de régulation sont nombreux :autorisation de la chasse toute l’année pour ces espèces prédatrices, tirs de nuit, arrêt du nourrissage, intervention , d’effectifs de chasseurs régulateurs (louvetiers), piégeage ,…..
L’Etat devra bientôt mettre le ola à ces saccages artificiellement entretenu par des pratiques cynegetiques de plus en plus délétères
Chaque espèce, sur chaque territoire, qui « pullule » doit être classé en esod.
Elle est où la difficulté ?
Nepalperou,la plupart des chasseurs sont solidaires des agriculteurs et comprennent très bien leur désarroi face a un champ devaste, perso je passe bénévolement plusieurs matinées pour aider mon voisin.si il faut en arriver au piégeage,pourquoi pas ,il en restera toujours pour chasser.par contre je connais un agriculteur qui refuse de faire des allées pour les tirer mais rouspète sans arrêt.quant a l agrainage il n est pratiqué que par les techniciens de la fédé au moment des semis pour les tenir éloignés.il faut que les fédés imposent une réglementation adaptée et ne pas laisser le choix aux accas.