Les anti-chasse ne cessent de faire mauvaise réputation aux chasseurs qui se battent tous les jours pour expliquer leur passion et maintenir leur activité à travers toute la France mais force est de constater que les nemrods sont souvent appelés à la rescousse quand il est nécessaire de réguler les populations, même dans des endroits ou la pratique de la chasse est compliquée. Dans le parc de Pignerolle, à Saint-Barthélémy-d’Anjou dans le Maine-et-Loire, des chasseurs ont été mandatés pour réduire de moitié la population de chevreuils par la Métropole.
Une intervention délicate.
Le parc de Pignerolle est un lieu très apprécié des promeneurs. Il s’étend sur près de 80 hectares et les jardins à la Française ainsi que son château attirent les touristes qui viennent profiter de la balade.
Difficile donc pour les chasseurs d’intervenir dans un tel endroit comme le rapportent les journalistes de Ouest France qui ont pu les suivre durant leur mission.
Les chevreuils représentent une véritable problématique pour la Métropole d’Angers Loire car ces derniers sont en surnombre et mettent en péril l’équilibre de la forêt. Elle a donc décidé de faire appel à la Fédération des Chasseurs de Maine-et-Loire pour réguler les cervidés.
Mener à bien cette mission n’est pas si simple car le parc reste ouvert au public dès 9h et la fenêtre de tir pour les chasseurs est donc très courte.
Ils arrivent sur les lieux au petit matin pour pouvoir effectuer des prélèvements dès l’aurore et doivent quitter les lieux à l’ouverture des grilles du parc. En ce début de mois de janvier, cela ne leur laisse qu’une grosse demi-heure pour obtenir des résultats.
Sans parler du fait de réussir à localiser les chevreuils, il faut également que toutes les conditions de sécurité soient réunies pour que le tir soit possible.
La population doit être réduite de moitié.
Il y a une trentaine de chevreuils actuellement dans le parc et la Métropole estime que la population idéale devrait être portée à 15 individus.
Les chevreuils apprécient grandement se nourrir de jeunes arbres et de petites pousses mais cela porte préjudice au renouvellement de la forêt. C’est pour cette raison que les chasseurs ont été appelés à se rendre dans le parc pour cette mission de régulation exceptionnelle.
L’objectif est précis mais même si la Métropole est à l’origine de la demande, de nombreux opposants à la chasse ne comprennent pas pourquoi ce sont les chasseurs qui ont été missionnés pour cette tâche dans un parc semi-clos.
Des associations et des personnalités politiques se sont rendus sur place lors de l’une de ces opérations pour contester l’intervention des chasseurs.
Par exemple, une élue La France Insoumise ne comprend pas cette « chasse aux chevreuils » dans le parc et soutenait des solutions souvent apportée sur la table par les anti-chasse comme la stérilisation des animaux ou les capturer pour les relâcher ailleurs. Des méthodes soit bien trop coûteuses, soient irréalisables pour conserver le parc ouvert sans interruption.
Pour le moment les deux chasseurs missionnés ont pu prélever 5 chevreuils et doivent donc encore en chasser dix. D’autres matinées de régulation sont prévues jusqu’en février, ce qui devrait leur faciliter la tâche puisqu’ils bénéficieront de 30 minutes supplémentaires pour pouvoir mener à bien leur chasse à l’approche.
2 réflexions sur « Les chasseurs appelés à réguler les chevreuils dans un parc près d’Angers »
30 chevreuils, c’est beaucoup et bien peu à la fois. Par expérience une population de ce cervidé est très difficile à apprécier et est sous estimée. Rappelons nous ce parc danois où la population entière devait être éradiquée. 80 animaux estimé par des gardes constamment sur place et… Plus de 250 animaux prélevés!
Bonjour
Chasseur à l’arc nous effectuons mes amis et moi le même type de régulation sur des territoires périurbains généralement gérés par le département
Seul perché dans un arbre les nombreux promeneurs ne nous soupçonne même pas