L’équipage de chasse à courre blanchi suite au scandale de Pont-Sainte-Maxence

L’affaire remonte déjà à 2018, année durant laquelle les chasseurs à courre ont été attaqués de nombreuses fois par les anti-chasse mais aussi par certains élus. Les veneurs avaient notamment été mis au tribunal par le maire de Pont-Sainte-Maxence car selon lui, ces derniers ont chassé sur le territoire de sa commune ce qui aurait constitué un « trouble à l’ordre public ». Un arrêté municipal a par la suite été pris pour interdire la chasse à courre sur la commune.

Le bras de fer judiciaire se termine en faveur des chasseurs.

Cela fait donc près de 5 ans que la justice retourne dans tous les sens cette affaire qui oppose la ville de Pont-Sainte-Maxence et le Rallye des Trois Forêts.

Tout à commencé lorsqu’un cerf poursuivi par l’équipage se retrouve dans le centre-ville de la commune. Tout le monde se souvient du scandale créé ce jour là par les opposants à la chasse qui a été largement relayé dans les médias en mal de visibilité.

Pourtant, comme le veut le règlement, le cerf qui avait pénétré dans la ville a immédiatement été gracié et la meute a été récupérée rapidement.

Le maire de Pont-Sainte-Maxence avait alors pris la décision de faire endormir le cerf pour qu’il soit remis en liberté en dehors de sa ville. L’édile avait également décidé d’interdire purement et simplement la chasse à courre sur le territoire de sa commune puis une plainte avait été déposée contre l’équipage.

Nouveau scandale en 2022 quand une situation similaire se produit. Un cerf qui était chassé par l’équipage se réfugie sur les terrains de Pont-Sainte-Maxence et là encore, les chasseurs font le nécessaire.

L’animal est gracié, les veneurs font demi-tour et les chiens sont récupérés rapidement.

Forts des images bien choisies de quelques chiens qui ont suivi le cerf sur quelques mètres de la commune, les militants d’AVA montent l’histoire en flèche afin que les chasseurs soient sanctionnés malgré tout.

Le Rallye des Trois Forêts finalement blanchi par la justice.

Si les veneurs ont été condamnés en première instance, la cour d’appel d’Amiens vient de blanchir l’équipage après avoir étudié tous les éléments de l’affaire.

La cour d’appel a estimé que l’équipage n’était pas en tort car bien que quelques chiens ont pu poursuivre le cerf sur des terres de la commune, ils ont été récupérés dans les 15 minutes comme le demande la loi et les veneurs ont immédiatement arrêté la chasse avant d’entrer sur le périmètre ou s’applique désormais l’arrêté communal.

L’objectif des chasseurs était bel et bien de ne pas céder à l’injustice car l’amende n’est que de 300€. Pour autant, ils ont respecté les règles et appliqué la loi. Cela n’a pas empêché les opposants à la chasse de salir leur nom sur les réseaux sociaux avant que les médias ne s’emparent de l’histoire.

Pourtant dès le départ, il avait été établi que les chasseurs avaient respecté les règles mais l’intervention de plusieurs parties anti-chasse avaient manifestement biaisé la perception de l’affaire comme l’explique Maître Montigny, avocat des chasseurs :

« Sur la base de rapports faits par des gens pas toujours compétents en matière de chasse, on a dépensé de l’argent public depuis cinq ans pour rien. Cela ne veut pas dire que les chasseurs ont toujours raison mais il était établi dès le départ que tout avait été fait dans les règles par la société de vénerie ce jour-là. »

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