En fin d’année dernière, Brigitte Bardot a tenu à reprendre son rôle d’anti-chasse à cœur et s’est attaqué aux chasseurs du Doubs ainsi qu’à la préfecture pour le plan de chasse aux chamois que l’ancienne star de cinéma juge trop important. C’est dans ce contexte que le Préfet du Doubs a répondu à la créatrice de la Fondation Bardot pour lui notifier quelques précisions.
Une demande contre « le lobbying des chasseurs ».
A la fin de l’année 2024, Brigitte Bardot a sollicité la préfecture du Doubs dans une lettre ouverte au nom de sa Fondation Bardot dans le cadre du plan de chasse prévu pour le chamois dans le département.
Dans un style que l’on reconnaît facilement, l’ancienne star du grand écran exhorte le Préfet du Doubs de se dresser face aux vilains chasseurs « toujours avides de nouvelles parties de chasse » qui font tout pour tirer tout le temps sur tout ce qui bouge.
Elle s’inquiète du fait que ce plan de chasse ne prévoit la régulation de près de 600 chamois sur ce territoire et affirme (on ne sait pas trop pourquoi) que c’est inadmissible.
Brigitte Bardot conclut sa missive sur le fait que s’il n’entend pas son appel, le Préfet ne serait qu’un technocrate qui gère ses dossier comme une sorte d’automate qui ne remet pas en question les ordres de l’État pour le bien commun.
Le préfet à entendu son appel et remet Brigitte Bardot à sa place.
Visiblement, le message a été bien reçu par le Préfet qui a répondu à son tour à Brigitte Bardot.
Après avoir rappelé que le plan de chasse pour 2025 avait été adapté selon la réalité du terrain, il revient également sur le fait que depuis 1987, le chamois reste en constante évolution :
« Dans un département où le chamois s’est largement développé et où les prélèvements sont en baisse dans le cadre du prochain plan de chasse, évoquer une volonté de nuire à l’espèce, voire de l’éradiquer, ne correspond pas à la réalité« .
Le Préfet rappelle également que les forestiers sont les premiers à se plaindre des problèmes générés par cette présence importante du chamois dans le département et que la régulation reste le meilleur moyen d’assurer la régénération de la forêt.
Il reste néanmoins ouvert à la discussion dans le cadre de réelles argumentations et assure que la question sera débattue lors du prochain CDCFS.