En Loire-Atlantique, la prolifération des sangliers pose de sérieux soucis à la SNCF qui voit ses trains accumuler les retards suite à des accidents sur les rails avec des sangliers. Pour la société de chemin de fer, il est important de trouver des solutions et des partenariats ont été noués entre l’entreprise, la préfecture et la Fédération des chasseurs, au grand dam des associations animalistes.
Faire baisser les collisions avec les sangliers.
Nombreux sont les professionnels qui souffrent de l’impact toujours plus important des sangliers mais en ce qui concerne la SNCF, les conséquences touchent infiniment plus de monde que dans le cas d’un agriculteur qui perd une partie de sa récolte par exemple.
L’entreprise dispose néanmoins de moyens très importants et de relations faciles auprès de l’administration.
Dans plusieurs départements, la SNCF a décidé qu’il était temps d’intervenir sur les retards et les dégâts subis par les rames de trains lorsqu’une compagne de sangliers décide de traverser les voies en zone rurale.
Au fil des années, des zones plus accidentogènes ont pu être désignées sur les cartes et la SNCF a demandé aux chasseurs de mener des battues ultra-localisées sur ces zones à risques.
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La SNCF communique avec les sociétés de chasse locales qui peuvent intervenir sur les parcelles concernées au quotidien, afin que ces derniers puissent intervenir en temps réel quand des sangliers sont observés. Cela permet d’accentuer la pression cynégétique sur les zones accidentogènes et de réduire la population de sangliers présente sur les sites.
Les associations animalistes contre ce partenariat.
L’inverse aurait été étonnant, mais des associations anti-chasse comme l’ASPAS sont outrées par la décision de la SNCF d’avoir choisi les chasseurs comme partenaires pour trouver des solutions à ce problème.
La décision est pourtant la meilleure car les chasseurs sont les plus compétents en la matière et sont des bénévoles qui peuvent permettre à l’entreprise de réaliser des économies conséquentes lorsqu’ils sécurisent un secteur.
Pourtant, des militants animalistes ne sont pas de cet avis et affirment même que les chasseurs sont à l’origine du problème comme le rapporte Le Figaro.
Par exemple, pour Richard Holding, militant de l’ASPAS : « Confier la “gestion” des sangliers aux chasseurs, c’est faire éteindre des feux par des pyromanes ».
Pour Raphaël Mathevet, écologue et chercheur au CNRS ayant fait du sanglier son fond de commerce, notamment à travers un livre qui tend presque vers l’anthropomorphisation des suidés, ce sont les chasseurs qui sont responsables de l’augmentation des populations de sangliers. Interrogé dans le même article du Figaro, il explique que les chasseurs Français ont mené des programmes d’élevage, de nourrissage et ont préservé les sangliers pour pouvoir les chasser suite à la disparition du petit gibier dans les campagnes.
Pourtant, dans une autre interview pour France 3 Occitanie, l’écologue expliquait l’année dernière que le sanglier se retrouve partout dans le monde et qu’on doit surtout l’explosion des populations à l’agriculture intensive.
Ce qui est sûr, c’est que les anti-chasse voudraient simplement voir disparaître les chasseurs de nos campagne au profit des ours, des loups, les lynx et autres grands prédateurs mais il n’est pas certain que la SNCF y trouve son compte car ces animaux risquent tout autant de créer de nombreux incidents sur les rails si leurs populations respectives venaient à croître considérablement.
10 réflexions sur « Le partenariat entre les chasseurs et la SNCF, un partenariat efficace mais qui ne plaît pas à tout le monde »
Que les sangliers retournent les jardins, pelouses…autour des logis des écolos.
Qu’ils transforment leur piscine en bauge.
On verra si ça leur plaît à tout ce petit monde qui n’y connait rien
Les vrais écolo ces nous les otres n’y connaissent rien et sont que des bobos citadins fana d’écologie de télévision. Heureusement que on est là pour les cochons sinon on sera envahit…y rigoleront moins quant il en auront un dans le pare-chocs.
C est aux chasseurs de faire face à cette situation il faut pas oublier ce sont les chasseurs qui paye alors les anti chasse les écolos chacun sa place
On a qu’a envoyé tous ces militants anti-chasse patrouiller le long des voies ferrées où dans les champs pour faire peur aux sangliers.
Ça occupera leurs journées et ça leurs évitera de débiter toutes leurs conneries !!!!
Je ne vois pas qui serait plus compétent que les chasseurs pour gérer ce problème de sangliers. Ils ont une expérience indiscutable dans ce domaine.
Sauf erreur de ma part la SNCF a noué un partenariat avec la fédé de chasse et la préfecture, les lieutenants de louveterie relevant hiérarchiquement de cette même préfecture.
Ils n’avaient qu’à faire une convention avec les lieutenants de louveterie, comme cela les chasseurs seraient intervenus sous la responsabilité du lieutenant de louveterie et les associations n’auraient rien à discuter !
Aspes se n’est pas cette association qui gère valfanjouse heureusement que la sncf ne les écoute pas car sa serait sûrement un sacré bordel gérer par eux
Sauf erreur de ma part la SNCF a noué un partenariat avec la fédé de chasse et la préfecture, les lieutenants de louveterie relevant hiérarchiquement de cette même préfecture.
Les associations animalistes…des incompétents !