L’affaire du sanglier Rillette avait fait couler beaucoup d’encre depuis la fin de l’année 2024 jusqu’en début de cette année. Alors que les autorités devaient faire euthanasier la laie qui avait été recueillie par la propriétaire d’une écurie dans le Tarn, la Préfecture a finalement autorisé la jeune femme a garder son sanglier. Aujourd’hui une association du Gard cherche à placer un marcassin chez quelqu’un en toute tranquillité.
Un marcassin retrouvé sur une route.
Sur les réseaux sociaux, un appel a été lancé sur Nîmes ou un marcassin a été retrouvé sur le bord d’une route. Il a été pris en charge par une association de protection animale qui l’a nourri et remis sur pattes mais ne sait aujourd’hui plus quoi en faire.
Selon les dires de l’association, une personne détentrice d’un certificat de capacités devait prendre en charge le suidé mais s’est depuis désisté, laissant le marcassin sur les bras des bénévoles.
Si auparavant, les choses étaient claires et que le simple fait de transporter un sanglier sans autorisation était puni par la loi, les choses semblent être bien différentes aujourd’hui.
A la recherche d’une maison pour le marcassin.
Aujourd’hui, l’association essaie donc de trouver un nouveau foyer pour le petit suidé. Si elle explique ne chercher qu’une solution purement légale, on peut s’interroger aujourd’hui sur les options qui seront données à la garde du sanglier.
Il faudrait qu’il soit pris en charge par un parc, un refuge ou un établissement qui serait capable de le prendre en charge. Mais aujourd’hui, après l’épisode de Rillette dans le Tarn, une brèche a été ouverte pour qu’un particulier puisse lui aussi reprendre le flambeau.
Cela nécessite assurément de se mettre en règle mais comment interdire à un particulier le fait de prendre en charge la suite de l’association après qu’une préfecture ait autorisé quelqu’un a le faire précédemment?
Il faut donc espérer que cette façon de fonctionner ne se répandra pas comme une trainée de poudre mais que tout le monde saura garder raison. Les suites de cette affaire nous apporteront assurément des éléments de réponse.
12 réflexions sur « L’affaire du sanglier Rillette fait des émules dans le Gard ou une association cherche une maison pour un marcassin »
Une amande devrait être établi auprès de l’association qui recueille un animal sauvage manifestement non blessé.
Un animal sauvage doit rester dans la Nature.
Pourquoi l’OFB n’établie pas cette amande ?
Juste un commentaire : les milliers de sangliers abattus dans les enclos de chasse pour amuser une « caste « de chasseurs fortunés ! Cela ne choque personne….
Sauver un animal issu de la faune sauvage et c’est la meute…
Issue d’une famille de chasseurs, je suis atterée par le comportement de certains.
Les associations de défense des animaux ne sont pas ignorantes de la législation ni de la nécessité de laisser les animaux sauvages dans leur milieu naturel. Mais, face à une situation d’urgence, elles font ce qu’elles peuvent.
Le sanglier n’est pas la bête du gevaudan mais est certainement plus intelligent que bon nombre d’humains.
Val ,complètement d accord avec vous,recueillir un animal en perdition ,voir le sauver en respectant les règles sanitaires,je ne vois pas où est le problème comme rillette et je suis chasseur.
Un marcassin isolé qui a perdu sa mère est toujours pris en charge par une laie et s’en sort sans problème car il rejoint toujours une compagnie. Ce marcassin devait être relâché dans son milieu naturel. C’était la solution parfaite !
Mais ces associations n’y connaissent rien de rien, pas plus que ceux qui ramassent un marcassin au bord d’une route, pas plus que les juges qui autorisent de les garder chez soi.
Les leçons d’écologie sont hélas données par des incompétents et ce sont ces gens-là qui créent les problèmes.
C était prévisible , un jour oui , un jour non , un jour peut-être.
Pour avoir satisfaction , il suffit de ratisser large , de manger dans toutes les auges et de se mettre au ferme !!!
Nous pouvons en déduire que toutes les lois sont discutables.
Une personne possédant un certificat de capacité devait prendre le relais après l’association et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier, bien sûr. Comme d’habitude, il y a la Loi, il y a ceux à qui l’on permet tout (toujours une minorité). Et tous les autres pour qui aucune tolérance n’est accordée. Il a de la chance ce marcassin, il est tombé sur une association de protection animale (quel est son statut? A t’elle une inscription légale en temps que tel et reconnue légalement ?). J’ai une solution, que cette association lâche le marcassin dans un parc de leurs amis les loups, l’affaire est réglée de manière naturelle.
Le marcassin en civet ou au four c’est excellent et accompagné d’un rouge de terroir ça fait vibrer les papilles. Ah ! les anti chasse et les bobos vont me traiter de viandard et d’alcoolique. Ils ne connaissent rien de rien à la vie.
Hahaha! Quel humour ! Et puis là, on sent qu on avance…
quel idée d’avoir ramasser ce marcassin valait mieux le remettre dans le bois sa mère l’aurait retrouver ce n’est pas un animal domestique ?????
Et c’est parti! Demain chacun va pouvoir lancer une alerte sur les ondes pour sauver un sanglier, il faudra qu’un préfet, avec un peu plus de courage, applique la loi et demande à ce que ce sanglier soit tué ou possibilité autre, relâché. Se serait encore possible même si lâcher des sangliers reste toujours la solution illégale. La chasse au sanglier se terminant fin mars pour certains département, le remettre dans la nature et il cherchera des congénères pour continuer sa vie! Moralité, prendre un marcassin sur le bord de la route et ensuite le remettre entre les bras d’une association qui devra supporter tous les soucis, voilà qui n’est pas à faire.
La bobologie irrespectueuse des lois dans tous ces états.
Encore quelqu’un qui aurait dû être amendé vu que la personne qui l’a pris a condamné sa liberté, un petit marcassin dans la nature même si au pire il y a plus la laie , la nuit ce marcassin aurait rejoint une compagnie et se serait fait adopter les laies comme ça arrive souvent.