Le 03 décembre dernier, un cerf a pu être prélevé par les chasseurs à courre à Colombiers, lors d’une chasse en forêt d’Ecouves. Ce prélèvement a donné lieu à une polémique qui a enflé dans les médias locaux car les chasseurs sont accusés de ne pas avoir respecté les propriétés privées situées sur leur chemin. Afin de vérifier les faits, la Société de Vènerie a lancé une enquête interne.
Un prélèvement qui fait débat.
Durant une chasse à courre menée en forêt d’Ecouves, à proximité d’Alençon dans l’Orne, un cerf a pu être prélevé par l’équipage Kermaingant.
Avant toute considérations sur les conditions dans lesquelles les chasseurs sont intervenus, des voix se sont rapidement élevées dans les médias comme c’est devenu la mode lorsqu’un vieux cerf est prélevé.
L’animal était un habitué des lieux et les habitants de la région avaient régulièrement l’occasion de le rencontrer.
Les journalistes locaux ont rapidement décidé de se saisir de l’affaire, affirmant que le prélèvement de ce cerf avait généré beaucoup d’émotion parmi les habitants de Colombiers.
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En dehors de toutes ces considération émotionnelles, le débat se recentre désormais sur la manière dont la chasse à courre a été menée. Certains accusent en effet les chasseurs d’avoir poursuivi l’animal en partie en voiture, d’avoir traversé des propriétés privées avant de continuer la chasse jusqu’à proximité des habitations.
Des accusations qui surprennent car les chasseurs n’ont pas le droit de procéder de la sorte et ne prennent jamais ce genre de libertés en temps normal.
Une enquête interné décidée par la Société de Vènerie.
Afin d’éclaircir les faits et de vérifier si les accusations sont fondées, la Société de Vènerie en France à décidé d’ouvrir une enquête interne.
L’enquête va porter sur plusieurs points. Le premier sera de déterminer comment la poursuite s’est déroulée. Une vérification des autorisations de chasser sur les terrains empruntés par les chiens et les cavaliers va être menée car si les veneurs paient des droits de chasse pour la forêt d’Ecouves, il doivent aussi être autorisés de continuer la chasse en dehors par les propriétaires.
Le deuxième point qui sera vérifié par la Société de Vènerie est le prélèvement de l’animal. La règlementation est très claire sur le sujet et si le cerf a pénétré dans une commune, près des habitations, l’animal devait être gracié.
L’enquête va donc être menée et la Société de Vènerie a affirmé que si des manquements à la réglementation étaient observés, l’équipage serait alors sanctionné lourdement. A l’inverse, si la chasse a été menée dans les règles, cela permettra de faire toute la lumière sur les accusations dont l’équipage a été la cible.