Les chasseurs sont régulièrement sollicités pour leur maîtrise du terrain et de la faune par différents organismes comme c’est le cas de la SNCF. Plusieurs partenariats sont déjà en cours à travers la France entre le rail et les chasseurs et dernièrement, c’est dans l’Eure que cette association a été actée.
Plus de 200 collisions en un an.
L’année dernière la SNCF a pu dénombrer 209 accidents qui impliquent le grand gibier. Ces accidents sont majoritairement causés par des sangliers qui profitent de la quiétude des bas-côtés du rail pour faire leur vie.
A chaque accident, ce sont des retards considérables pour les usagers et des réparations conséquentes pour la SNCF. La question des accidents représente donc un budget non négligeable pour l’entreprise.
Afin de remédier à cela et d’améliorer la situation, la SNCF a donc décidé de se rapprocher des chasseurs et de mener avec eux des projets pour faire diminuer ces chiffres.
Surveiller les déplacements et les niveaux de populations.
Les chasseurs connaissent leurs territoires comme leur poche. Ils savent donc assez facilement repérer les mouvements des compagnies de sangliers ou des hardes de cervidés.
Comme l’indique le Président de la Fédération des chasseurs, l’objectif est avant tout de détecter les sangliers et les zones de remises afin qu’elles soient transmises à SNCF Réseaux.
Des projets sont alors menés en partenariat avec les chasseurs et il est décidé s’ils interviennent ou si d’autres aménagements sont à considérer.
Par exemple, une clôture de 10km de long a été installée le long des voies dans le secteur de Beaumont-le-Roger. Celle-ci n’a pas pour but d’être étanche au passage des sangliers mais permet de les canaliser vers des échappatoires permettant d’éviter un maximum de collisions sur la zone.