Il y a à peine quelques semaines, l’affaire d’un sanglier retrouvé mort sur une plage de Saint-Brieuc a engendré une certaine inquiétude parmi les riverains. Les autorités aussi voulaient en savoir plus et la carcasse de l’animal est partie en autopsie afin de déterminer avec exactitude les causes de sa mort.
Les algues vertes mises en cause.
Les risques liés à la présence des algues vertes sont connus et sont multiples. Lorsqu’elles prolifèrent de manière excessive, elles perturbent les écosystèmes marins en réduisant l’oxygénation de l’eau, ce qui entraîne la mort de nombreuses espèces aquatiques et visiblement terrestres. La décomposition de ces algues produit des gaz toxiques, comme le sulfure d’hydrogène, qui peuvent être dangereux, voire mortels, pour les humains comme pour les animaux.
Les plages touchées par ces marées vertes se voient rapidement attribuer une mauvaise réputation, nuisant ainsi au tourisme et aux activités économiques locales.
L’origine de cette prolifération des algues vertes est souvent liée aux rejets agricoles et aux excès de nitrates, ce qui en fait un problème récurrent. Les experts préconisent alors une régulation stricte des pratiques agricoles et un suivi environnemental rigoureux, ce que vient d’imposer à demi-mots la justice à l’État.
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La justice demande à l’État de prendre des mesures.
Les marées vertes sont malheureusement un problème récurrent sur les plages de Bretagne. Un problème qui a déjà fait l’objet de consultations, d’observations et de constats à plusieurs reprises sans que les choses ne changent.
Des associations ont donc décidé de saisir la justice pour faire bouger les lignes. Le tribunal de Rennes a été chargé de cette affaire et a enjoint l’État de prendre des mesures rapidement pour minimiser la pollution de l’eau et surtout les nitrates d’origine agricole.
Ce sont bien souvent des produits utilisés en agriculture et les élevages porcins qui sont pointés du doigt dans ce dossier. Reste à voir si l’État prendra réellement des mesures et si elles seront cohérentes alors que les relations entre le gouvernement et les agriculteurs sont loin d’être au beau fixe.