Il n’y a aucun doute là dessus, les clients présents dans le bar-tabac de Ballan-Miré le jour de cet incident vont s’en souvenir très longtemps. En pleine semaine, un sanglier a percuté de plein fouet et à deux reprises la vitrine de l’établissement au beau milieu de la matinée.
Plus de peur que de mal.
Il est aux alentours de 10h30 le jeudi 28 décembre dernier quand les clients et les gérants du bar-tabac « Le Sainte Rose » situé dans la commune de Ballan-Miré en Indre-et-Loire entendent un énorme bruit dans la vitrine.
Le responsable du commerce pense d’abord que quelqu’un a jeté un objet lourd dans sa vitrine mais, comme ses clients, il comprend rapidement qu’il s’agit d’un sanglier.
L’animal a foncé une seconde fois dans la vitrine avant de se retourner et de renverser toute la terrasse du bar puis de prendre la fuite.
Fort heureusement, il n’y avait pas de clients en terrasse ce jour là et la porte du de l’établissement était fermée. Personne n’a donc été blessé lors de cette apparition soudaine du suidé mais les choses auraient pu mal tourner s’il avait trouvé une brèche ou si des piétons avaient fait leur apparitions aux abords du bar-tabac.
L’animal a pris la fuite en direction des habitations.
Après cette mésaventure, le sanglier a pris la fuite en direction de la rue du Commerce puis s’est engagé au beau milieu des habitations. Quelques minutes après, il serait parvenu à quitter la voie publique en s’enfonçant dans une propriété avant de s’échapper définitivement.
Pour encadrer la course folle du sanglier, la police municipale et les gendarmes se sont rendus sur les lieux.
Difficile d’expliquer le comportement du suidé mais selon les autorités, une battue au grand gibier avait lieu non loin de la commune et plusieurs sangliers ont été prélevés ce jour là. Il n’est pas impossible que le sanglier se soit enfui du territoire chassé avant de se retrouver en ville puis de se lancer dans la vitrine du bar.
Quoi qu’il en soit, cet incident démontre encore une fois que les sangliers représentent un risque considérable lorsqu’ils se rendent en zone urbaine. Plusieurs métropoles ont déjà demandé aux chasseurs de prendre les choses en main et les quotas de prélèvements ne cessent d’augmenter à chaque saison.
Pour autant, les territoires sur lesquels les chasseurs peuvent intervenir s’amenuisent et la réglementation continue de se durcir chaque année. Pour le moment, les chasseurs de France acceptent encore de mener à bien leu mission de régulation, mais les choses pourraient bien changer à l’avenir si la situation continue à évoluer dans ce sens.
