Alors que l’Italie connaît elle aussi la problématique des sangliers en surnombre sur son territoire, il existe un petit havre de paix pour les suidés qui se reproduisent allègrement et qui prospèrent au frais de la présidence puisqu’ils se maintiennent sur la résidence de Castelporziano au sud ouest de Rome.
Ces sangliers profitent des 6000 hectares que comptent la propriété présidentielle et rendent parfois visite aux habitants de Rome qui n’est qu’à une trentaine de kilomètres plus haut. On se souvient encore des images parues au mois de mai d’une femme qui se faisait ses courses par des sangliers dans un village un peu au nord de Rome.
Pour lutter contre l’augmentation constante de la population de sangliers sur la propriété, le gouvernement italien procède donc chaque année à des captures puis à la vente aux enchères des sangliers qui sont donc vendus aux plus offrants. La liste des acheteurs reste limitée aux exploitants agricoles possédant une porcherie. Les sangliers sont ensuite menés dans les abattoirs pour intégrer la filière viande du pays et être vendus en boucherie.
Selon les chiffres communiqués par le secrétariat de la présidence italienne, il faut compter en moyenne 110€ pour un sanglier adulte et les prix peuvent descendre jusqu’à 8€ pour un marcassin.
Les associations de protection animales italiennes sont donc sur les dents face à cette pratique devenue traditionnelle et veulent mettre un terme au fait que les sangliers soient vendus aux enchères comme de simples objets. Les animalistes sortent alors de leur chapeau la même alternative que celle proposée parfois en France et sont pour la mise en place de campagnes de stérilisation des sangliers afin de réduire leur nombre.
7 réflexions sur « En Italie, les animalistes s’attaquent au gouvernement qui vend ses sangliers aux enchères »
VIRICEL cout d un loup en france 60000euros si tu trouves qu il faut qu ils soient plus nombreux tu n as qu a les financer avec ton argent.Les chasseurs paient pour les degats.quant au petit gibier c est vrais qu il y en a moins malgré nos efforts (meme dans les reserves que l on crée) diminution due surtout a l agriculture.
Ces ligues qui sont contre la vente aux enchères d’animaux, sont elles contre la criée aux poissons ???…..
Il y a finalement peu de loups en France comparativement au nombre de sangliers. Je connais un expert loup qui, contrairement à ce que je pensais, m’a dit qu’une meute ne s’attaquait pas seulement aux petits mais également aux adultes. Evidemment ils préfèreront s’attaquer à des proies plus faciles. Pour anecdote, il y a deux ans, mon vieux labrador de 13 ans (un papy) a capturé et mangé tout un week end un marcassin alors que ce dernier était avec sa mère et 3 autres jeunes, près de ma maison non clôturée. On peut imaginer ainsi l’impact d’une meute de loups vigoureux. il y a des loups des chez moi, je n’ai pas cloture, je vis en milieu boisé, relativement isolé. Si des loups doivent manger mes chiens, j’aurai de la peine, mais je ne leur en voudrais pas.
Les loups s attaquent plus facilement à d’autres espèces qu à des sangliers aux risques de se faire éventrer ils s attaqueront plus facilement au bétail ou autres gibier comme le chevreuil daim etc. Je pense que le loup n est pas la solution sauf si l on veut une révolution menée par le monde agricole et que je comprends, j’habite dans le monde rural ou la présence du loup est significatif celle du sanglier aussi seul des prédations sur le bétail sont opérées et je ne parle pas celles des vautours.
Sujet compliqué mais ne pas oublier que plus de loups entraîne moins de sangliers, même si ça ne résoudra pas le problème. Et il y a pleins d’autres pistes pour diminuer leur nombre. Mais les chasseurs veulent ils vraiment qu’il y ait beaucoups moins de Grand gibier alors que le petit gibier a été quasiment éradiqué ?
Gilles, le problème est que le loup n’est qu’un prédateur anecdotique du sanglier (moins de 5%), il faut voir les ravages que commet la bête noire sur les chiens de chasse, alors le loup qui est un animal très intelligent préfèrera s’attaquer aux animaux d’élevage, beaucoup moins dangereux et engendrera donc des conflits. La meilleure manière de réduire la populations de sangliers est de diminuer de 75% les surfaces de maïs et de les remplacer par d’autres protéagineux comme les pois, la luzerne, le lupin, fèves et féveroles… Ma région, la Normandie est une région globalement épargnée par les surfaces démesurées de maïs et les populations de suidés restent contenues.
C’est impossible, les antichasses prétendent que ce sont les chasseurs français qui sont à l’origine de la prolifération des sangliers… et pas les milliers d’hectares de maïs cultivés