Les dégâts de sangliers sont aujourd’hui une source de problèmes financiers pour plusieurs acteurs ruraux mais aussi pour les chasseurs. Ce sont ces derniers qui indemnisent en cas de dégâts mais l’État avait annoncé supporter une partie de ces dégâts dans des accords signés en mars 2023. Lors d’une visite dans le Loiret, Willy Schraen a expliqué que les chasseurs avaient bien avancé sur leurs objectif bien que l’État n’ait pas respecté ce a quoi il s’était engagé.
Une enveloppe de 80 millions promise aux chasseurs.
Le 1er mars 2023, des accords furent signés entre les chasseurs, les agriculteurs et l’État pour s’engager à faire diminuer drastiquement les dégâts causés par le grand gibier.
Dans la ligne de mire, il s’agit essentiellement des dégâts de sangliers qui font de gros dégâts dans les cultures.
Ainsi, les chasseurs ont eu pour consigne de faire baisser de 20 à 30% les dégâts de sangliers sur les cultures dans les 3 ans tandis que l’État allait soutenir l’effort d’indemnisation financière organisé par les chasseurs.
En tout, l’État avait annoncé qu’il accorderait une enveloppe de 80 millions d’euros aux chasseurs pour les soutenir d’une part pour les indemnisations mais aussi pour la régulation du grand gibier et des différentes opérations permettant d’atteindre les objectifs.
« L’État n’a pas pu assumer une partie de l’accord. »
A l’occasion de sa tournée dans les différentes Fédérations de chasse de France, Willy Schraen était à Orléans ce jeudi 13 février.
Lors de sa rencontre avec les chasseurs du Loiret, plusieurs points ont pu être abordés concernant la pratique de la chasse mais aussi et surtout, la défense de notre passion.
Il a également été question des objectifs donnés aux chasseurs pour faire baisser les dégâts de sangliers sur les cultures. Alors que les accords ont été signés il y a presque deux ans, les chasseurs ont su répondre présents pour aider les agriculteurs.
Certains secteurs restent encore fortement impactés mais les prélèvements ont augmenté de manière significative bien que des associations et des personnalités anti-chasse essaient de mettre des bâtons dans les roues des sociétés de chasse.
Willy Schraen est aussi revenu sur l’implication de l’État sur ce dossier, expliquant que ce dernier n’avait pas respecté tous ses engagements comme le rapporte La République du Centre :
« Pour des raisons financières, l’État n’a pas pu assumer une partie de l’accord. On est sur une position compliquée puisque cet argent devait répondre à une partie des demandes agricoles ».
Une information qui risque bien de soulever la colère de certains chasseurs qui se démènent toute l’année pour respecter leurs engagements tandis qu’en ce qui concerne les ruraux, la parole de l’État ne semble avoir que très peu de valeur…
5 réflexions sur « Dégâts de sangliers : « Pour des raisons financières, l’État n’a pas pu assumer une partie de l’accord » »
Effectivement, la parole de l’État n’a aucune valeur dès qu’il s’agit de la ruralité dont la chasse et l’agriculture font partie. Nous sommes fatigués de la communication sans effet, fatigués de ces élites Parisiennes qui ne connaissent de la ruralité que leurs résidences bourgeoises de la Sologne ou du Sud de la France. Les chasseurs ont tenus leurs engagements ! Comme je le dis depuis longtemps, aucune loi ni personne ne peut nous obliger à chasser. Posons la carabine, continuons à nous réunir les jours de chasse pour déjeuner ensemble et jouer aux cartes. Attendons que l’on vienne nous chercher, mais après ce ne sera pas sans des contreparties majeures: chasse à la glu, chasse de l’oie, chasse aux pentières et remise en place de toutes les chasses traditionnelles. Ce n’est pas possible? L’Europe etc, etc, etc Bla, Bla bla! Restons assis et bon courage Messieurs et Mesdames les politiques.
Quel discours d’irresponsable que tient ce SCHRAEN ????
Les objectifs de réduction n’ont pas été atteind comme prévu dans l’accord.
Des marchands de chasse continuent de nourrir la grande faune.
Les plans de chasse cervidés sont toujours trop insuffisants.
Tous les moyens ne sont pas mis en oeuvre pour reduire les populations de sangliers: piegeges, tirs de nuits., trop de restrictions et contraintes dans les reglements de chasse.
Avant de parler indemnisations, commençons par reduire les causes de ce desastre artificiellement entretenu.
Ce n’est pas l’argent du peuple qui doit payer pour les jeux du cirque
Les promesses rendent les enfants joyeux, les promesses n’engagent que ceux qui les croient.
Le système d’indemnisation actuels semble avoir atteint ses limites. On demande à la seule partie qui tente de réguler l’espèce la totalité des frais de dommages occasionnés par cet animal, alors que diverses associations soit-disant écologiques, mais en fait qui ne comprennent rien à l’écologie, font tout pour empêcher cette régulation (ASPAS et LPO entre autres). Certaines communes subissent des dégâts nocturnes occasionnés par des sangliers qui se refugient en journée sur des communes limitrophes peu ou pas chassées. Il est temps de prendre des mesures adaptées, soit :
– Faire payer aux responsables écologiques la contrepartie des conséquences de leurs actions anti-chasse irreflechies et aberrantes.
-Permettre aux associations de chasses, notamment celles qui ont de petits territoires, de fixer les sangliers en journée, par exemple en autorisant un agrainement minimum à proximité des remises, afin qu’ils puissent être prélevés non loin des dégâts qu’ils commettent.
décidément non seulement schraen a trahi les chasseurs Français mais en plus il s est fait rouler dans la farine….
sa démission devient de plus en plus urgente
a propos macron est il toujours » un bon président pour leschasseurs « ?