Dans le village de Locqueltas, au nord de Vannes dans le Morbihan, les habitants ne supportent plus les dégâts causés par les sangliers dans la commune. C’est surtout le lieu dit de Trédec qui est touché mais les chasseurs ont malheureusement les mains liées et ne peuvent intervenir.
Des dégâts de sangliers à répétition.
Cela fait des mois que les sangliers entrent dans le village et s’attaquent à différentes parcelles, espaces verts et même à des chemins pour y trouver de quoi se nourrir.
Récemment, les sangliers ont frappé fort et en quelques heures, ils ont retourné des parcelles de cultures, des chemins permettant l’accès à différentes parties du village et même des terres situées à l’entrée directe du lieu-dit.
Les habitants n’en peuvent plus de constater tous ces dégâts au petit matin et ont décidé de le faire savoir.
Les riverains savent très bien comment les sangliers s’organisent. Ils se tiennent sur les terrains du camp militaire de Meucon qui se situe non loin de là et investissent Trédec lorsqu’il est l’heure pour eux de manger.
La compagnie ne compterait qu’une vingtaine de sangliers mais ces derniers sont redoutables lorsqu’il s’agit de labourer une parcelle et les riverains sont désormais à bout.
Les chasseurs limités dans leurs actions.
Les riverains le savent, les chasseurs mettent tout en œuvre pour pouvoir endiguer les incursions de sangliers dans la commune mais ces derniers ont les mains liées. Bien évidemment, ils n’ont pas accès au terrain militaire et il faudrait que l’État accorde de nombreuses autorisations pour pouvoir réguler efficacement les suidés.
Il serait dommage d’organiser une battue administrative alors que les chasseurs locaux se démènent pour tenter de résoudre les problèmes que causent les sangliers sur la commune. Pourtant, au vu de la situation, les solutions ne sont pas nombreuses et cela permettrait de frapper un grand coup dans la fourmilière, ou plutôt dans la bauge.
L’idée d’organiser des tirs de nuits est également évoquée par les nemrods locaux mais là encore, il faudrait l’aval de l’administration, ce qui n’est pas toujours simple à obtenir.
Les actions mises en place jusque là par les chasseurs ont été saluées par les habitants qui aimeraient qu’on leur offre les moyens d’intervenir efficacement. Un collectif de villageois s’est constitué et essaie d’attirer l’attention des élus sur la question.
Ils espèrent qu’une solution pourra être trouvée rapidement pour que les chasseurs puissent mener à bien leur mission et qu’enfin, les sangliers ne viennent plus s’en prendre à leur village, encore une fois mis sens dessus dessous.