Le journal Midi Libre nous avait habitués à mieux. Alors que de nombreux articles relatent agréablement chaque semaine la vie des chasseurs en campagne, un article semble étrangement trancher avec cette ligne éditoriale. Son titre ? « Artère fémorale perforée, tibia déchiqueté, main recousue : dans le Sud-Aveyron, un couple attaqué par un sanglier apeuré ». Manifestement, l’auteure de l’article et la victime se sont bien trouvées. On vous explique.
Selon la journaliste, tout commence samedi 25 janvier aux alentours de midi. Jérémy et sa compagne Léa, accompagnés de leur chien, sont en balade sur la commune de Saint-Martin-du-Larzac pour visiter une petite chapelle. Quelques minutes après leur départ, leur chien, parti en promenade (sans laisse ?), revient vers eux en courant, poursuivi par un sanglier d’environ 50 à 60 kilos.
Jérémy, grand connaisseur et observateur, identifie immédiatement que le sanglier a la bouche ensanglantée et qu’à la vue d’humains, il disjoncte : « Dès qu’il nous a vus, il a dégoupillé, mais il n’a rien fait à mon chien. Ça montre bien qu’il avait peur des humains », certifie-t-il au journal, qui estime, de son côté, que le couple a pu « lire dans les yeux de l’animal ».
La suite est relatée de manière confuse par la journaliste. On sent bien l’envie de faire du sensationnel, mais on a du mal à comprendre exactement ce qui s’est passé. Quoi qu’il en soit, le couple est victime de l’animal qui les charge l’un après l’autre, leur infligeant de sévères blessures. Il leur faudra monter sur un muret pour échapper à l’acharnement de la bête noire…
Jérémy et Léa appellent les secours et sont pris en charge au centre hospitalier de Millau. Une intervention chirurgicale de 1 h 40 sera nécessaire pour la jeune femme, qui s’en sort avec 12 points de suture au tibia, 4 à la main et 2 à l’avant-bras. Jérémy, lui, a eu encore plus de chance, car, selon Midi Libre, son artère fémorale a été recousue avec 6 points de suture après une plaie de « 5 à 6 centimètres de profondeur ». Un peu plus de clarté n’aurait pas été de trop : sans être médecin, une artère fémorale aussi amochée aurait dû laisser le jeune homme dans un état bien plus critique, voire entraîner sa mort. Bref, les deux semblent aller mieux aujourd’hui, et c’est l’essentiel.
Là où cet accident, certes violent, aurait pu n’être qu’un fait divers, il va, semble-t-il, devenir le combat d’une vie pour la victime, qui se déclare avant tout un véritable opposant à la chasse : « Il faut que cette pratique cesse plus que jamais », explique-t-il, avant d’ajouter : « C’était déjà mon cheval de bataille, et ça ne fait que renforcer mes opinions sur la chasse. »
Pour Jérémy, l’affaire est entendue. Il sait déjà tout : « Le procès est tout tracé, car même si la chasse a été déclarée à 11 km (Ndlr : oui, la chasse avait été lancée à 11 km de là), les chasseurs étaient dans le village. Sur place, il y avait un véhicule de chasseurs. Quand le sanglier nous a attaqués, 20 secondes après, les chiens de chasse étaient déjà là, et les chasseurs sont arrivés, fusils à l’épaule. Ils les ont ensuite rangés dans le véhicule. »
Après avoir pointé allègrement la responsabilité des chasseurs, sans chercher nullement à contredire les propos de Jérémy ou à recueillir d’autres informations auprès des chasseurs par exemple, l’article conclut en fanfare, noircissant encore le tableau en mentionnant, comme pour enfoncer le clou, que sur les réseaux sociaux, selon Jérémy : « On a reçu des menaces de la part de certains chasseurs ou de leurs sympathisants. »
Si cet accident ne peut être que regrettable, qu’il soit imputable directement ou indirectement à la chasse, le ton adopté par l’article laisse pantois. Nul doute que l’objectif est de faire passer les chasseurs pour des boucs émissaires. Et nul doute qu’il aurait été un peu trop objectif d’expliquer, en guise de parallèle, que les chasseurs sont OBLIGÉS de chasser les sangliers, qui pullulent partout en France, que 800 000 suidés sont tués chaque année, et que ce sont autant de de collisions mortelles sur les routes en moins, de dégâts aux cultures en moins… et d’agressions de sangliers en moins !
9 réflexions sur « Couple attaqué par un sanglier : les chasseurs doivent payer selon la victime »
Bonjour,
Vous qui êtes très portés sur les détails, vous n’avez visiblement pas lu l’article jusqu’à la fin. Ou alors vous avez oublié (volontairement ?), la phrase qui indique que la Fédération départementale de chasse a été contactée et qu’elle n’a pas répondu aux sollicitations de la journaliste en question. Justement, elle a dû le faire pour réaliser un article, le plus objectif possible. Visiblement, sous la pression de « l’affaire », le président s’est senti obligé de répondre aux sollicitations le lendemain. Avant toute attaque, il semble bon de se renseigner, surtout lorsqu’on se revendique comme un média.
Bien à vous.
Ils ont bien raison ces braves gens.
Puisqu’ il n’ aime pas la chasse, qu’il reste en ville, un anti chasse qui sera vacciné pour un moment.
Les chiens on les tiens en laisse ou alors on passe un permis de chasser pourqu’ils puissent courrir.
Rien d’étonnant à cet article, midi libre emploie des journalistes entièrement anti chasse, j’ai souvenir d’un article qui annonçait que dans l’affaire Pilarski les chiens de chasse à courre étaient mis hors de cause. Ça finissait ainsi: mais ce jour là il y avait une chasse à courre dans la zone. Ce n’est pas l’objectivité et la prise de recul que l’on attend d’eux….
Impossible qu’un sanglier puisses attaquer avec une mâchoire cassé donc encore une manipulation de la réalité d’anti chasse, il faut s’avoir qu’un sanglier n’à pas besoin d’être blessé pour attaquer s’est un animal sauvage et à ce titre n’à pas de propriétaire,et quand on vas se promener dans les bois avec un chien pas tenu en laisse on en assume les risques .les chasseurs ne sont pas responsables
« Le procès est tout tracé » : il ne serait pas surprenant que les associations anti chasse s’emparent de l’affaire pour faire recette (dans plusieurs sens du terme), soutenues par des médias collabos à l’orientation écolo-gauchiste.
La Chasse est une activité légale qui se déroule dans un cadre légal. Ce drame est malheureux, comme le sont les accidents de la route causés par les sangliers ou les attaques de sangliers sur des personnes en dehors de toute chasse.
Bref, un anti chasse attaqué et blessé par un sanglier, l’affaire est toute trouvée pour cracher du venin sur les chasseurs et sur leurs pratiques.
On souhaite néanmoins à ce couple anti chasse un rétablissement rapide.
Moi je dit bien fait pour eux . La prochaine fois il tiendront leur chien en laisse comme la loi l’exige.
Lamentable de lire de pareilles histoires
La chasse existe depuis la nuit des temps
Et c’est un réel hasard que cette chasse de sanglier se soit passé comme ça!!!
Comme ont dit : mauvais endroit au mauvais moment !!! Mais autant que ça tombe sur des anti- Chasse!
Bon rétablissement à eux
un seul homme politique s est déclaré en faveur de la chasse : c est éric zemmour de reconquète