Dans les Côtes d’Armor, sur la commune de Lanvellec, le sanglier a fait bloquer une départementale. En effet, ce ne sont pas moins de 120 agriculteurs venus en tracteurs et réunis sous la bannière de la FDSEA qui ont manifesté devant le domaine du Château de Rosambo afin d’alerter l’État sur les ravages causés par les sangliers émanant de ce lieux sur les cultures.
Ainsi, ces derniers ont montré leur colère car, selon le président de la filière Lait de l’organisation syndicale, « plusieurs centaines de sangliers en liberté et protégés vivent et se reproduisent (… au château), détruisant nos cultures par hectares entiers ». Des dizaines de tracteurs ont de plus bloqués la D22 alors que les 120 agriculteurs écoutaient les portes-parole des différentes filières expliquer les problématiques.
Paul Auffret, président de l’Institut technique national porcin, Carole Joliff, présidente de la filière porcine de la FDSEA, Fabienne Garel, présidente de la FDSEA 22, Nathalie Le Bourdonnec, élue référente de la chambre d’agriculture ainsi qu’Edwige Kerboriou, vice-présidente de la chambre d’agriculture 22, ont tour à tour pris la parole devant l’assistance qui en ras la casquette du péril « suidé » : maïs, pommes de terre, semis, légumes et céréales sont victimes de gros dégâts et c’est sans compter sur les risques sanitaires et les maladies véhiculées par les sangliers comme la peste porcine africaine, la brucellose ou la trichinellose dans un département où l’élevage des cochon est une tradition et surtout un secteur économique important. « Si l’État ne fait rien, on va au-devant d’une catastrophe sanitaire de plus », s’inquiète Paul Auffret qui veut donner l’alerte avant qu’il ne soit trop tard. « S’il faut appeler le ministre, je le ferai puisque le préfet ne bouge pas », conclut-il.
De son côté, la Fondation Alain de Rosambo dont le domaine est une réserve où la chasse y est interdite « conteste fermement être à l’origine de l’importante reproduction des sangliers et in fine des dégâts qu’ils sont accusés de générer aux cultures », tout en précisant dans un droit de réponse fait au quotidien Le Télégramme que « 81 % des Français sont opposés à la chasse et que 83 % souhaitent que les animaux soient protégés de la chasse dans des réserves naturelles selon un sondage Ipsos de 2018 »…
Comme dans le cas de l’affaire Besson et de ses cerfs, la Fondation Rosambo risque de se voir traîner en justice et ensuite contrainte à réguler les bêtes noires via des battues administratives. Pour une fois que les chasseurs ne sont pas mis en cause dans la gestion du sanglier !
8 réflexions sur « Côtes d’Armor : le sanglier fait bloquer une départementale »
Laissons donc les sangliers tout ravager et nous aurons quoi pour nous nourrir? A oui j’y pense, la part de tous ces bobos, anti tout qui viennent des villes pour nous éduquer.
81%? le sondage à certainement été fait dans les grandes villes
Je pense qu il faut ménager la chèvre et le choux car sans les terrains des agriculteurs on ne chasse plus !!!!
A mon avis l agriculture n a pas besoin de charge supplémentaire et les dégâts pourraient être pris en charge en partie par l etat, (Comme pour le loup ) après tout !!!
Comment la fondation peut elle affirmer que 81% des français sont opposés à la chasse?
Une minorité de fachos anti chasse n’a pas à imposer son diktat en aboyant plus fort que les autres.
Été vous chasseurs monsieur ?
Les dégâts occasionnés par le gibier ou nuisibles devrait être à la charge de l’agriculture et de l’écologie ( décideurs payeurs comme pollueur payeurs comme ils dise ci bien ) ce n’ai pas à nous chasseurs de tout supporter bon courage à vous les amis….
Heu…? j’ai dû louper un épisode, agriculteurs payeurs, elle est pas mal celle là !!!, quand on lit cela, on comprend pourquoi des gens comme vous sont « persona non grata ». Par contre que la collectivité participe, là je suis d’accord.
Le résultat du rêve des bobos, et bien sur encore une fois au frais de la collectivité avec un fort goût de mauvaise foi … enfin comme d’habitude.