La saison de chasse est aujourd’hui lancée pour l’intégralité des chasseurs de France qui ont retrouvé avec joie le chemin des bois et de la plaine. Si pour certains, la pause n’a été que de courte durée, d’autres redoublent d’efforts pour lutter contre l’invasion des sangliers dans certains secteurs. Chose étonnante, la lutte contre les sangliers se joue partout, même sur les terrains de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle.
Les risques liés aux sangliers s’envolent.
Depuis le 18 septembre, un arrêté de la Préfecture de Police autorise la chasse sur une partie du terrain géré par le groupe ADP qui ne parvient pas à s’en sortir avec les sangliers.
Les suidés ont trouvé là un havre de paix même si les lieux sont plutôt bruyants. En effet, ces derniers évoluent sur des territoires à proximité des pistes de l’aéroport de Paris, ce qui inquiète forcément les responsables.
Voir une compagnie de sangliers traverser juste devant un airbus peut effectivement faire un peu peur et les risques sont réels. Les avions ne sont d’ailleurs pas les seuls véhicules à circuler sur l’aéroport et il n’est pas impossible qu’un jour, un employé de l’aéroport ne tombe nez à nez avec des suidés au risque de se faire charger.
Les autorités en charge de ce problème ont bien tenté de régler le problème en passant par la case piégeage et repérage à l’aide de drones mais les sangliers sont bien trop rusés pour se laisser prendre à ce petit jeu.
Seule solution pour l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle : faire appel aux chasseurs.
Une chasse autorisée mais très encadrée.
Chasser sur un aéroport peut sembler insolite mais cette activité est bien évidemment extrêmement encadrée.
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La zone ou les sangliers se tiennent est le secteur baptisé « La renardière » et se situe au sud de la plateforme de l’aéroport.
La chasse y est autorisée pour un mois, du 18 septembre au 19 octobre inclus et peut se pratiquer à l’affût, à l’approche ou en battue.
Il est bien sûr impossible de prendre sa carabine le matin pour se rendre dans la zone afin d’y tirer son sanglier. Une procédure stricte est mise en place pour permettre ces interventions qui se font en étroite collaboration avec le Service de Prévention du Risque animalier d’ADP. Les chasseurs qui interviennent sur zone doivent fournir une copie de leur permis de chasse qui sera transmis au préfet de police, l’accès à la zone sera officiellement fermé et il faudra aviser les services opérationnels, de renseignement et la navigation aérienne 24 heure à l’avance.
Il est également obligatoire de faire un compte rendu complet de chaque intervention et de détailler le nombre de prélèvements réalisés.
Les sangliers prélevés seront ensuite pris en charge par les services spécialisés d’ADP qui décidera de les envoyer à l’équarrissage ou d’accepter une solution alternative conforme à la réglementation.
9 réflexions sur « Chasser le sanglier à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, c’est possible »
En seine et Marne boutons obligatoires
Il faudrait nous expliquer
Salutations
Le druide
Ami chasseurs laisser les se débrouiller avec les sangliers on ne va aller leur rendre service pour ensuite se faire insulter on n’est pas des paillassons sur lesquels on peut s’essuyer les pieds après service faut demander à Pierre Rigaux et Ugo Clément ils ont la solution et pour une fois il feront quelque chose d’utile
Faire appel aux anti .
Equarissage ???????? .
Mais on marche sur la tête.
Ils ont besoin des chasseurs ? Les chasseurs ont besoin de récupérer leurs chasses traditionnelles.
On est pas des mercenaires !!!!!
Si les chasseurs ne veulent plus faire le boulot, L’Etat n’a plus qu’à commanditer des agents publics ou des louvetiers comme dans la Meuse , où ils ont déglingué 140 sangliers en 2 semaines.
Les chasseurs d’aujourd’hui confondent jeu et régulation. Ils ont de moins en moins leur place dans la régulation des équilibres Agro sylvo cynegetiques .
L’Etat devra intervenir davantage pour protéger les victimes des dérives cynegetiques actuelles.
Comme c’est bizarre! On est bien content de trouver les chasseurs.
Moi personnellement je m’en tape, j’irai me planquer sous un chêne dans mon coin de bois pour tirer 2 ou 3 pigeons. Se déplacer pour tirer des sangliers car ils dérangent tout ce beau monde dont 90% sont anti-chasse et d’autant plus que la viande va finir à l’équarrissage. Bravo l’éthique de la chasse.
Qu’ils se dém**d**t. Oh! Je dois me tromper, il va bien y avoir une vingtaine de chasseurs qui vont servir de pigeons pour rendre service à nos détracteurs.
Tout à fait d’accord avec Eric, nous chasseurs ne sommes bon qu’à payer
Que ces messieurs se dé.…..brouillent
Salutations
Carrément bien dit
Vous avez raison ! Continuez avec cette mentalité et vous ne chasserez plus. Si vous voulez continuer d’exister, répondez présent aux demandes et arrêtez de défendre des chasses non défendables même si c’est une coutume ! Les premiers hommes chassaient à mains nues avec des armes en bois ou en silex. Ils ont évolué ! Faites comme eux!