Il y a quelques jours, un couple a été la cible d’un sanglier en Aveyron et avait été grièvement blessé par l’animal. Si l’accident était sérieux, le couple considérait que l’animal n’était pas le seul responsable de l’attaque et que les chasseurs devaient payer. Dans leurs premières interventions, les deux jeunes gens affirmaient qu’une chasse se tenait à 11km de là et que par conséquent, c’était à cause des chasseurs si le sanglier les a agressé.
Un tour express dans les médias.
Le jeune couple a été attaqué par un sanglier sur la commune de Saint-Martin-du-Larzac alors qu’il promenait son chien.
Comme nous l’avons déjà relaté dans nos colonnes, les deux jeunes gens ont été sévèrement blessés par le sanglier et personne ne doute du traumatisme vécu suite à la rencontre avec le suidé.
Suite à cet accident, le couple a rapidement voulu s’exprimer dans les médias et ont annoncé qu’ils feraient tout pour faire condamner les chasseurs.
Selon leur témoignage, le sanglier avait la gueule ensanglantée. La présence d’un 4×4 dans le secteur était également une raison suffisante pour affirmer que des chasseurs étaient en pleine action et étaient donc responsables de la situation.
Lors d’une impressionnante tournée des médias qui a été jusqu’au journal de TF1, le couple a annoncé porter plainte contre la Fédération des chasseurs.
Affaire classée sans suite.
Le parquet de Rodez a donc été saisi et une enquête à été menée pour considérer la possibilité de poursuivre la Fédération des chasseurs sur ce dossier.
De leur côté les chasseurs avaient expliqué que si des chasseurs étaient présents sur les lieux, ce n’était que pour récupérer des chiens qui s’étaient perdus pendant la traque et qu’aucune action de chasse n’était en cours. L’accident ne pouvait donc pas être qualifié d’accident de chasse. Pour la FDC, cette affaire était du ressort des assurances qui devront déterminer s’il y a un responsable autre que le sanglier.
La justice a confirmé l’avis de la Fédération. Après une enquête et l’audition des parties prenantes, le parquet a considéré qu’aucune action de chasse n’était en cours au moment des faits sur le territoire concerné.
La Fédération des chasseurs ne pouvait donc pas être poursuivie, l’affaire a donc été classée sans suite comme le partage le site Actu.fr.