Bien sûr nous devons utiliser le conditionnel, la justice ira ce coup-ci certainement au bout de l’enquête. Néanmoins voici les faits qui, à l’inverse de ce que dit AVA Bretagne, ne se sont pas produits « loin de toute présence d’AVA » .
Mardi dernier, le Rallye Bretagne chassait le cerf en forêt du Gâvre en Loire Atlantique. Récemment constitué, le collectif AVA Bretagne s’est rendu sur place afin de perturber la chasse et empêcher son bon déroulement.
Peu de temps après le départ de la chasse, manifestement entouré par des militants d’AVA déterminés, le piqueur a fait une violente chute de cheval. Coincé sous son propre cheval, l’homme a perdu connaissance et s’est retrouvé en situation d’arrêt respiratoire. Un des membres de l’équipage formé au soin des premiers secours lui a prodigué plusieurs massages cardiaques jusqu’à l’arrivée des secours. En outre, le chasseur à la jambe fracturée en 5 endroits.
Bien entendu, il ne fait aucun doute que la présence d’AVA est très probablement à l’origine de ce dramatique accident, même si ces derniers s’en défendent « Nous étions à 60 mètres du lieu de l’accident, nous avons entendu des cris avant de comprendre ce qui s’était passé » indique Jimmy Nédellec, membre d’AVA.
De son côté, la société de Vénerie a réagi en informant que l’un des suiveurs de l’équipage a été en parallèle menacé avec un couteau.
Plusieurs plaintes pour « mise en danger de la vie d’autrui », « entrave à la chasse », et « menace avec une arme blanche » ont été déposées.