Depuis plusieurs mois, le H5N8 a posé de nombreux problèmes aux éleveurs et aux chasseurs de gibier d’eau à travers toute la France. Le virus de la grippe aviaire a eu des conséquences catastrophiques pour les professionnels qui ont du passer pour la grande majorité par la case abattage préventif.
De même pour les chasseurs et possesseurs d’appelants, des protocoles sanitaires ont été mis en place dans les zones les plus à risques. La chasse a parfois même été interdite comme ce fut le cas en fin de saison sur le DPM entre la Manche et l’Ille-et-Vilaine.
Aujourd’hui, d’autres cas sont détectés un peu partout sur le territoire Français. Près de 5 cas ont été recensés dans le Grand Est et un cas suspect a été détecté dans le Gers ces derniers jours.
Pourtant, un espoir apparaît puisqu’une race de canards semble être immunisée face aux virus hautement pathogènes de la grippe aviaire. Il s’agit du Kriaxera, un canard originaire du pays Basque et qui serait élevé depuis des siècles puisque les premiers élevages de la race Kriaxera remonteraient à l’époque Gallo-romaine.
Franceinfo a consacré un reportage à ce canard Kriaxera et à son étonnante résistance à la maladie. Des vétérinaires sont en train d’effectuer des tests en laboratoire pour tenter de comprendre comment le Kriaxera résiste si bien au virus de la grippe aviaire. Cela permettra peut-être de trouver une piste afin de lutter contre le virus et d’éviter de nouvelles mesures d’abattage dans les zones concernées.
Une réflexion sur « Une race de canards serait résistante à la grippe aviaire »
Un reportage fort enrichissant !
A noter l’intervention étonnante sur le sujet de » l équité entre éleveurs » du représentant de la FDSEA! Il apparaît clairement dans le reportage qu’ en parallèle du choix (économique!) des races de canards , les conditions d’élevage sont très éloignées les unes des autres . Les syndicats professionnels auraient-ils encore aujourd’hui le mauvais goût d’encourager des filières d’élevage productivistes au détriment des éleveurs qui par bon sens travaillent des races locales adaptées à leur terroir et des densités d’oiseaux respectueuses du bon état sanitaire des cheptels?