La tourterelle des bois est depuis quelques temps très protégée dans certains pays suite au déclin observé des populations qui migrent à travers l’Europe. Une récente étude démontre que le travail réalisé par les chasseurs est bénéfique à l’espèce.
Le rôle positif des chasseurs prouvé sur le terrain.
C’est à travers une enquête menée dans trois pays que sont la France, le Portugal et l’Espagne que des chercheurs ont tenté de savoir comment les actions menées sur le terrain pouvaient bénéficier aux populations de tourterelles des bois.
Si un moratoire sur cette espèce empêche aujourd’hui les chasseurs de réaliser des prélèvements comme ce fut le cas par le passé, ce sont toujours les plus actifs en ce qui concerne la préservation de l’habitat de l’oiseau.
931 terrains de chasse d’Europe occidentale ont été étudiés et les chiffres sont formels : les chasseurs sont un véritable moteur pour le maintien de la tourterelle des bois mais pas seulement.
Sur ces 931 territoires, 98% sont autonomes dans les décisions de gestion de la chasse mais ne sont pas responsables de la gestion agricole ou sylvicole. Pourtant, près de 50% d’entre eux ont influencé la gestion des forêts et se sont impliqués auprès des agriculteurs pour maintenir un biotope favorisant le développement de plusieurs espèces, dont la tourterelle des bois.
Pour ce qui est de l’entretien du petit gibier, 73% d’entre eux ont amené sur leurs territoires de la nourriture et 68% ont amené de l’eau pour permettre aux animaux de passer les périodes les plus difficiles de l’année, en hiver comme en été.
Dans la grande majorité des cas, ces mesures sont auto-financées par les chasseurs eux-mêmes et/ou les gestionnaires de territoires.
Plusieurs de ces mesures ne bénéficient pas uniquement à la tourterelle des bois mais le temps et l’argent investi par les chasseurs sur ces aspects est indéniablement un atout pour le développement de cette espèce.
Encore une fois, les chasseurs démontrent qu’ils sont les premiers acteurs de terrain qui s’investissent pour l’entretien de la petite faune.
Une étude financée par l’Europe qui devrait en tirer toutes les conclusions qui s’imposent.
Cette étude a été menée par la Fondation Artemisan, une organisation à but non lucratif et indépendante qui vise à promouvoir la gestion, la protection et la conservation de la faune et de la flore à travers la recherche et la communication.
Pour réaliser cette étude, la fondation a été financée par la Commission Européenne et a pu travailler avec différents acteurs comme l’Office Français de la Biodiversité, l’IREC (Institut de Investigacion en Recursos Cinegéticos) ou encore l’Université de Lisbonne.
Depuis trop longtemps, l’Europe considère les chasseurs comme un problème et pas comme une solution pour la gestion et le développement de la biodiversité.
Pourtant, force est de constater encore une fois que les chasseurs jouent un rôle déterminant dans l’entretien de l’habitat d’espèces comme la tourterelle des bois et que c’est en grande partie grâce à eux que l’oiseau pourrait revenir nicher sur le continent Européen.
Il serait peut-être temps pour l’Europe de revoir sa copie et les règles qu’elle impose aux chasseurs Européens qui en ont assez d’être mis de côté alors qu’ils sont assurément bien plus actifs sur le terrain que beaucoup d’autres organisations donneuses de leçons.
20 réflexions sur « Une étude démontre l’impact positif des chasseurs sur les populations de tourterelles des bois »
Contrairement à ce que les ANTI TOUT font croire c’est la chasse et les chasseurs avec les fédérations qui permettent de maintenir des populations et des espèces car ils font attention et font des actions au quotidien
C’est comme les zones humides sans les chasseurs il n’y aurait plus de zones humides voilà pourquoi les chasses dans l’ensemble doivent perdurer pour la biodiversité
SOYONS SOLIDAIRES POUR LA RURALITE
Bizarre c est toujours en France qui est dans l interdiction les autres pays européens les pays Africains n ont pas de restrictions quand vous voyer des chardonnerets capturer par centaines au filets et les oies gazés pour protéger des petits en Hollande un soit disant un pays ecolo la honte cette Europe
Il faudrait arrêter d’emmerder le chasseur français qui soit disant anéanti tout le biotope. On s’occupe plus de la nature que les donneurs de leçons. Quand tous les pays du sud de la Méditerranée arrêteront de faire des massacres au tourterelles des bois et aussi à tous les autres oiseaux migrateurs y compris toutes les autres espèces protégées en France. Là, on verra les résultats. Car nous interdire la chasse de la tourterelle des bois en France, c’est alimenter le vivier de ces pays qui se foutent de notre gueule.
Regardez sur YouTube ( massacre aux filets en Egypte) et là vous verrez que finalement, le chasseur Français est pas tant mauvais que ça.
Là, maintenant, c’est sûr qu’il faut de l’écologie raisonnée mais les écolos et autres partis animalistes font profil bas devant ces pays et n’ont rien dans le pantalon, c’est plus facile de faire la misère au chasseur Français.
Tout à fait d’accord avec vous, il faudrait aussi replanter des haies pour favoriser les nids,
Dans l’UE, la chasse de la tourterelle des bois est autorisée en Italie, Bulgarie, Grèce, Chypre, Pologne, Roumanie. Dans ces pays elle est soumise à quotas mais on voit les limites d’une UE qui veut tout réglementer et imposer. Interdire chez Paul ce qui est autorisé chez Pablo, rien ne va plus. Les plus gros prélèvements sont faits en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Dans l’Afrique subsaharienne, la tourterelle des bois est chassée sans quotas en Gambie, au Sénégal, en Guinée et au Mali. Combien d’oiseaux sont prélevés par la chasse touristique et locale ? Mystère. Si le bâton doit être brandi qu’il le soit équitablement et scientifiquement pour tous les pays et pas seulement en Europe car la tourterelle, espèce migratrice, n’a pas de frontières.
Des mesures de protection, il en faut évidemment, à bon escient et pas seulement pour les oiseaux car les afflux humains en provenance de pays exotiques ont besoin aussi d’une sérieuse régulation. Mais, c’est un autre débat dans lequel cette Europe de technocrates est complètement hors sol.
La tourterelle n’a rien d’un gibier. Son vol est quelconque et le peu de chair n’a aucun goût particulier. Rien à voir avec d’autres oiseaux comme la bécasse, par exemple, qui se prête à une quête particulière et à un tir sportif. Que l’on laisse cet oiseau aux africains ou aux dévastateurs argentés. Il nous restera son roucoulement du matin après celui du coucou.
Je pense que ce que les chasseurs ne comprennent pas c’est que c’est pas les chasseurs qu’on remets en cause mais la chasse.
Les chasseurs, continuez de préserver la biodiversité, juste arrêtez de chasser et vous verrez ça marchera beaucoup mieux.
Le problème c’est que j’ai l’impression que les chasseurs souhaitent préserver la biodiversité non pas parce qu’ils la chérissent, mais surtout pour pouvoir continuer de chasser quelques choses.
C’est ici qu’est la différence entre les défenseurs de l’environnement et les chasseurs. L’un le fait pour la planète, l’autre pour lui même.
Ça vous fait mal ,mais lors de diverses actions ,aide aux pompiers,création de points d eau,ramassage de déchets,plantation de haies,achat de terrain avec notre argent puis mis en réserve,ect.on ne voit jamais de soit disant écolos.quant a la chasse,résultat de plan de chasse le grand gibier n a jamais été aussi nombreux,preuve qu on ne gère pas si mal mais peu être que la diminution importante des passereaux et insectes ,jamais chassés c’est aussi de notre faute.
Ce qu il faut savoir c est qu il n y a que les chasseurs qui ce démènent pour le bien être de la nature , que eux seul savent ce qu ils faut faire pour la préserver , et sans vouloir être rabat-joie tout ceux qui font des efforts dans n importe quel domaine aime récolter le fruit de son labeur
À Lebrun. L’Homme ne pense pas en tant qu’espèce mais en tant qu’individu. C’est dans ses gênes depuis Lucy. Vous voulez préserver la Planète (c’est très bien) mais vous le faites aussi pour vous et pas seulement pour les autres. Le chasseur entretient bénévolement le milieu par des actions souvent à grande échelle comme le nettoyage de l’environnement. C’est un engagement de longue haleine qui profite à la Collectivité. Les animalistes sont plus souvent devant les tribunaux que sur le terrain et les protecteurs proclamés de l’environnement devant leur téléviseur au lieu de se retrousser les manches y compris les week-end. Préserver la biodiversité pour soi-même et pour la Collectivité, ne change rien à l’intention. Seul importe le résultat. Vous connaissez très mal la psychologie du chasseur.
Bien à vous,
Pour Lebrun et autres anti-chasse.
« C’est ici qu’est la différence entre les défenseurs de l’environnement et les chasseurs. L’un le fait pour la planète, l’autre pour lui même. »
Tu devrais contacter B. Dubourg à la LPO. Il t’expliquera que les éoliennes tuent chaque année des millions d’oiseaux dont des espèces protégées (aigle par ex.) et de chiroptères et que la LPO a signé des accords avec les promoteurs éoliens qui lui versent de belles sommes pour fermer les yeux. Comme la LPO et les associations animalistes ne mordent pas la main qui nourrit, on a peine à croire que les écolos veulent sauver la Planète dans le désintéressement le plus total. Le chasseur, par contre, ne reçoit pas d’argent pour son travail en faveur de la biodiversité. Au contraire, c’est lui qui met la main à sa poche pour te faire profiter de ses actions bénévoles. Quitte ton fauteuil, viens te retrousser les manches et ouvre ton porte monnaie pour sauver la planète.
« Cette étude a été menée par la Fondation Artemisan, une organisation à but non lucratif et indépendante qui vise à promouvoir la gestion, la protection et la conservation de la faune et de la flore à travers la recherche et la communication. »
Quelle est cette fondation ?? Un lien pour la retrouver sur le net? Je ne l trouve pas. Merci!
La Fondation Artemisan est une organisation privée à but non lucratif qui oeuvre à la préservation des écosystèmes. Elle défend les intérêts de la chasse et du monde rural par des preuves scientifiques.
L’adresse de la Fondation, et le siège du Conseil d’administration, est situé Calle Paz, nº 10. CP : 13003. Ciudad Real. Espagne
Pour plus d’infos :
https://fundacionartemisan.com/la-fundacion/artemisan/
Avec des mots on peut s inventer toute une histoire…toute une réalité….
En réponse à Ty, anti chasse mieux informé que les autres, on attend qu’il nous explique les raisons du déclin de la tourterelle et surtout qu’il prenne la peine de se rendre au Maghreb pour vérifier sur place la « réalité ».
Mais on sait d’avance avant qu’il ne parle ce qu’il veut nous dire.
L’affaire est donc entendue !
Ou on peut aussi dire la vérité
Ce n’est pas la chasse en France qui est la cause du déclin de la tourterelle des bois mais la chasse excessive dans les pays du Maghreb et certains pays du Golfe.
Rien qu’au Maroc, qui a pourtant une politique de gestion de la chasse, le prélèvement autorisé par chasseur et par jour est de 50 tourterelles des bois. Ce qui est déjà énorme. Mais quand ce sont les émirs des pays du Golfe logés à l’hôtel Ryad 5 étoiles qui viennent s’amuser dans la région de Marrakech, on ne parle pas des milliers d’oiseaux qu’ils tirent incognito.
En Tunisie, aucun quota n’est fixé pour les tourterelles dont la chasse est ouverte du 15 septembre au 30 mai.
En Mauritanie, il existe une chasse touristique proche de Nouakchott mais quasiment aucune information sur les prélèvements d’oiseaux.
En Libye c’est avec des filets tendus sur des centaines de kilomètres que toutes les espèces migratrices sont capturées pour en faire commerce ou jetées à la poubelle pour les non commercialisables.
En France, les très faibles prélèvements de tourterelles ne mettent pas l’espèce en péril. Au contraire, les chasseurs font tout pour sa préservation. En interdire complètement la chasse aura l’effet inverse car plus rien ne sera fait par les chasseurs pour sa protection. Interdisez par exemple la chasse de la perdrix, vous pouvez être sûr que l’espèce sera rapidement en danger.
Le conseil d’État, infesté de Verts et de Rouges, ne comprend rien à la chasse en cassant les arrêtés autorisant la capture d’un nombre modéré de tourterelles des bois. C’est bien parce que les Associations animalistes et écologistes mettent la pression que des décisions absurdes sont prises.
Comme le dit fort bien Doume, interdisons la chasse de la tourterelle dans les pays du Maghreb ainsi que dans toute l’Europe, ne serait-ce qu’une seule année. Une chose est sûre : l’effectif explosera.
On aimerait que les associations anti chasse (et les juges acquis aveuglément à leur cause) se posent les bonnes questions, regardent et surtout agissent de l’autre côté de la Méditerranée. Mais avec des idéologues dont le but est d’éradiquer complètement la chasse, il faut s’attendre au pire.
Le 09 juin, il faudra renverser la table. Aux Urnes citoyens !
Geronimo tu as raison , je réside en médoc… en Gironde ; retraité maintenant j ai connu le TIR de la tourterelle. Mon grand-père l a chassé .
, mon père également , les jours de passage (de migration) le prélèvement était de 20 oiseaux maxi , souvent c était 3 ou 1…Alors aujourd’hui ou en est-ce est oiseau ? Je vous transmets le comptage officiel d oiseaux effectuant la migration pronuptiale (migration printanière) à la pointe de Graves :: 6060 oiseaux cette année, 10300 en mai 2023. 4000 tourterelles de moins la raison….? je l ignore mais je tiens à vous rappeler , cet oiseau n est plus chassé chez nous en médoc depuis 1990 ! Déclin … à qui la faute certainement pas au chasseur Français…. au Maghreb comme Geronimo l a rappelé les chasses commerciales font très mal à ce si bel oiseau. Cordialement
Votre commentaire n’est que du bon sens et la vérité sur les jugements absurdes que subit le monde de la chasse.
Pour qu’un impacte soit significatif , il faut que toute l’Europe plus le magreb ferme 3 saisons …avec une réouverture avec des quotas, là nous verrons une augmentation des effectifs …et ne plus voir des tableaux sur internet avec 2 ou 300 tourterelles sur le capot de la voiture dans des chasses a l’étranger.