La chasse du petit gibier a longtemps été la pratique reine de la chasse en France. Depuis quelques années, les changements sur l’environnement, sur l’agriculture et le développement de certaines espèces ont mis à mal les populations. Les chasseurs sont parmi les seuls à se battre pour le petit gibier et notamment le faisan, comme c’est le cas dans le Calvados.
Le faisan un gibier d’avenir.
Si l’on reprend le titre d’un des livres écrits par Nicolas Gavard-Gongallud, directeur de la Fédération de l’Eure, le faisan est et sera toujours un gibier d’avenir.
Le gallinacé est incontestablement un animal que les chasseurs apprécient tout particulièrement, au même titre que la perdrix dans les secteurs de plaines.
Longtemps, le faisan a souffert de bien des changements qui sont intervenus dans les zones rurales comme les changements de cultures, le réchauffement climatique, l’arrachage des haies ou encore le développement des prédateurs.
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Pourtant, lorsque des associations s’en donnent les moyens et travaillent sérieusement sur un territoire, les résultats reviennent à moyen terme et des populations sauvages de faisans se développent de nouveau.
C’est aujourd’hui l’objectif de la Fédération des chasseurs du Calvados qui a décidé de se lancer dans un ambitieux projet de réintroduction du faisan mais cela ne sera pas sans contreparties.
14.000 faisans réintroduits mais des efforts à faire.
La FDC du Calvados a récemment annoncé sur les réseaux sociaux qu’un grand plan de réintroduction des faisans était mis en place sur le département.
Près de 14.000 faisans seront à termes remis sur le territoire mais la Fédération souhaite que les chasseurs locaux s’investissent aux aussi dans la réussite du projet.
Il est demandé à ce que des participants se mobilisent pour tenir des volières permettant aux faisans de mieux s’intégrer sur un territoire et d’aménager les territoires de chasse pour leur offrir un habitat accueillant.
Autre problématique considérable : la gestion des prédateurs.
Tout le monde sait qu’il est compliqué de maintenir une population florissante de petit gibier si les prédateurs sont trop nombreux sur un territoire. Il est donc important que les chasseurs s’investissent pour la régulation du corbeau, des renards et toutes les autres espèces ESOD susceptibles de causer du dégâts aux faisans sur le long terme.
Ce partenariat de terrain vise à renouveler l’intérêt pour la chasse du petit gibier et de rendre sa superbe au faisan sauvage qui, comme bien d’autres espèces, fait les frais d’une chasse du grand gibier nécessaire mais devenue trop importante.
8 réflexions sur « Un projet ambitieux en faveur du faisan est lancé par la Fédération des chasseurs du Calvados »
On pourrait faire la même chose pour les pintades. En Afrique subsaharienne, les pintades sauvages sont en grand nombre et vivent en groupes. Elles sont chassées par les locaux, au filet. Pourquoi ces oiseaux qui volent bien et très haut ne feraient-ils pas un gibier comme le faisan ?
L’amélioration de la reproduction du faisan commun dans la nature,après un croisement avec le faisan d’Amérique (ou faisan US, Phasianus colchicus x Phasianus versicolor), peut être une solution. Mais elle nécessite une approche complexe qui prend en compte plusieurs aspects écologiques, génétiques et comportementaux. Le croisement entre ces deux sous-espèces de faisans peut avoir des effets variés sur les populations locales, à la fois positifs et négatifs, en fonction des objectifs de conservation et des conditions environnementales.
Pour améliorer la reproduction de ces faisans « hybrides » dans la nature, il est essentiel de favoriser un retour aux comportements naturels. Par exemple, en travaillant à la réintroduction progressive des faisans croisés dans des habitats sauvages de manière contrôlée, il est possible de renforcer leurs compétences en matière de recherche de nourriture, de nidification et de perche. Cela pourrait inclure des programmes d’acclimatation dans des enclos ou des zones protégées où les faisans ont la possibilité d’apprendre à se percher et à éviter les prédateurs avant d’être relâchés dans la nature.
Très ironique quand on sait que le faisan de colchide n’est à l’origine pas une espèce française. Et qu’il cause des dégâts sur les populations d’insectes, reptiles etc..
Très ironique aussi quand on sait que le canard Tadorne Casarca est classé espèce protégée alors qu’il est issu, en Europe de l’ouest, d’oiseaux ornementaux en captivité qui se sont échappés des parcs et des jardins privés. Le faisan nous vient de Chine, introduit en Europe depuis le Moyen Âge. Mais lui, il n’est pas classé espèce protégée comme le Casarca qui devient « invasif » en colonisant un nouvel habitat au détriment d’espèces endémiques.
En même temps un faisan au calvados, c’est particulièrement bon!
La sauvagine, surtout le renard, est le problème N°1 pour le faisan.
J’ai vu des faisandeaux qui faire des petits vols de quelques mètres en suivant leur mère. Le lendemain, au même endroit, 3 renardeaux traversaient le chemin. Je n’ai plus jamais revu la mère et les oisillons. Mais les écolos qui savent tout diront que le renard ne mange que des mulots. C’était décourageant après avoir défriché, porté de l’eau aux oiseaux, mis en place des mangeoires, porté du grain, il ne restait plus un seul oiseau. Un renard (probablement un de la troupe) a mangé 1 semaine plus tard 2 poules pondeuses chez Jacquot en escaladant le grillage. Jacquot a du fermer le poulailler par le haut.
Triste pour les faisandeaux, mais être mangé par un renard ou tué plus tard par un chasseur, quelle différence ? Et le goupil est un opportuniste : un poulailler mal clôturé, ce sera du poulet au menu. Des faisandeaux maladroits, ce sera du faisan. Du mulot en abondance, ce sera du mulot Eh! Les renardeaux aussi ont faim.. La nature n’ est pas un parc créé pour les chasseurs ou les écolos. C’est un espace où chaque animal ou plante tente de survivre, parfois au dépens des autres.
En haute loire aussi les chasseur par le biais de l assos petit gibier 43 ont voulu tenter une réintroduction du faisan naturel déjà l année dernière certaine initiative on donnait de bon resultat à voir les bonnes volontés pour mettre en place ce projet