Le renard est un espèce qui peut rapidement se développer si elle n’est pas régulée comme il se doit et dans le Tarn, sa présence trop marquée oblige les autorités à prendre des mesures. Pour endiguer les dégâts de renards dans le département, la préfecture a décidé d’autoriser la chasse au renard jusqu’en juin prochain.
Trop de dégâts de renards constatés dans le Tarn.
Le renard est bien plus discret que le sanglier mais les dégâts qu’il peut causer, dans les élevages de volailles notamment, sont pourtant bien réels. Dans un arrêté publié récemment, la préfecture du Tarn rappelle l’évolution de ces dégâts depuis plusieurs années :
- 2017 : 46 000€
- 2018 : 57 000€
- 2019 : 63 000€
- 2020 37 400€
- 2021 : 46 050€
- 2022 : 102 020€
- 2023 : 74 863€
La préfecture explique la remontée en flèche des dégâts depuis 2020 suite aux mesures sanitaires liées au Covid-19 durant lesquelles les opérations de régulation étaient suspendues. Depuis, les dégâts de renards sont toujours aussi nombreux et les autorités ont donc décidé de prendre des mesures.
Dans le Tarn, les lieutenants de louveterie pourront donc organiser des battues administratives au renard du 23 mars jusqu’au 16 juin.
Ces battues pourront réunir des groupes de maximum 45 chasseurs ayant un permis de chasse validé pour la saison en cours.
Peu de prélèvements et trop d’élevages attaqués.
Pour la saison 2022/2023 la préfecture rappelle que pas moins de 380 élevages de volailles ont été la cible des renards. Ces élevages sont quasiment tous des lieux ou les volailles sont élevées en plein air et par conséquent, il est facile pour le goupil de s’en prendre aux animaux.
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D’autre part, seuls 350 renards ont été prélevés dans le département en 2023 pour seulement 314 communes. Selon l’administration, la population de renard ne peut pas être connue avec exactitude compte tenu des habitudes de l’animal qui est difficile à observer mais les dégâts constatés et les changements de météo relatifs au réchauffement climatique favorisent la prolifération du prédateur.
De plus, comme dit précédemment, les consignes sanitaires en vigueur en 2020 ont favorisé une reproduction importante de nombreuses espèces qui sont d’ordinaire régulées par les chasseurs, les gardes et les piégeurs. C’est le cas du renard comme le démontre le montant des dégâts constatés les deux années suivantes avec un pic à plus de 100 000 euros en 2022.
Bien que ces dégâts soient moins importants en 2023, le niveau reste encore suffisamment élevé pour justifier de la mise en place de battues administratives pour faire baisser considérablement le nombre de renards présents sur le département.
10 réflexions sur « Tarn : des battues administratives prévues pour diminuer le nombre de renards jusqu’en juin »
voir l article sur la poste et les timbres . Nous sommes noyauté par une petite minorité » très active. Nous devons nous faire plus entendre.
Normal étant donné les dégâts et maladies
Arrêtez de faire porter le chapeau de la disparition du petit gibier au renard. Comment expliquez vous cette disparition avec l’augmentation des populations de renard ? Si le renard en était la cause, il aurait des difficultés à proliférer par manque de nourriture non?
Je connais un territoire en Alsace où il n’y a plus de tir du renard depuis 1955. L’espèce se régule d’elle même et comme le renard est territorial, la compétition fait son œuvre et la population est stable.
J’étais un fan du tir à l’affût du renard. J’en prelevais une petite dizaine sur mon territoire chaque année. La saison dernière j’ai fait l’essai de ne pas en prélevé et j’ai un seul renard .
Déduction un peu hâtive.
Votre commentaire est contradictoire, vous avez tué dans les années passée une dizaine de renards sur votre territoire par an et depuis un an vous n’en avez pas tué un seul et il en reste un seul sur votre territoire.
Pour moi ce ne sont pas les tirs qui sont en cause de la quasi disparition mais plutôt une maladie comme la gale.
Dans quelques années la population de renards augmentera de nouveau et les dégâts qui vont avec.
Titi,je répète,un très bon exemple, en Suisse ,dans le canton de Genève ou la chasse est interdite depuis 1974 chat sauvage,renards,ont prolifère mais pas le petit gibier ,la perdrix malgres des tentatives de reproduction a totalement disparu.on a le même problème avec le cormoran qui doit soit disant se réguler tout seul mais en attendant vide nos étangs,demandez aux piscculteurs qui jettent l éponge .un peu de réalisme ,il n est pas question de l éradiquer mais de limiter sa prolifération.
Le texte ne parle pas du petit gibier! Pourquoi s’emporter aveuglément sur la chasse? Il est fait état de volailles d’élevage. Il est par contre évident que ces élevages de plein air ne se trouvent pas en ville, ni de façon importante dans tous les départements, chacun sa situation et l’adaptation en conséquence.
faut apprendre a lire titi il n est pas question de gibier mais de volailles et si cela te satisfait de voir des renards abandonnes la chasse et va prendre une carte d adhesion chez one voice ou a la nupes
Le loup, le loup hybride, le chacal doré, l’ours, le lynx, les renards, les blaireaux (ou écologistes 🤣)
Avec tout çà les ennuis pour les éleveurs et la faune sauvage vont s’amplifier.
Les attaques sur les moutons, chèvres, veaux, les volailles, chevreuils et le petit gibier vont faire disparaître l’élevage et la chasse.
Et après tout cela les maladies que certains de ces animaux sont porteur comme la tuberculose bovine que les blaireaux diffusent, les maladies que les renards diffusent et que tout le monde connait.
Comment,d après l ASPAS ils ne mangent que des insectes, batraciens et des mulots.il n est pas question de les éradiquer mais de limiter leur prolifération.en Suisse (canton de Genève)ou la chasse est interdite (malgres des tirs de nuit) ils ont prolifère ainsi que le chat haret et la perdrix a totalement disparu.
On écoute une minorité et après on pleure pour les dégâts laisser les chasseurs et les piegeurs faire la régulation plutôt que d’écouter les soi disant spécialistes assis confortablement derrière leur ordinateur qui attaque en justice avec l’argent des contribuables toute les listes des ésods