Savez-vous ces 5 choses sur le renard ?

Cette semaine nous allons nous intéresser à un animal qui cristallise l’attention bien au delà des chasseurs. Véritable symbole de la lutte anti-chasse par nos opposants, il est fort heureusement régulé par les chasseurs pour le plus grand bien de la petite faune et de la santé publique. Apprenons à mieux connaitre Maître Goupil.

De goupil à renart.

Goupil est un nom qui revient très souvent lorsque l’on parle du renard car il est à l’origine celui employé pour le désigner en vieux français. En effet, jusqu’à la fin du XVIIe siècle c’est ainsi que l’on désignait le renard sous plusieurs formes : gulpil en 1155, volpil en 1180 ou encore gupil en 1121.

Le « Roman de Renart » (avec un T) est à l’origine de l’orthographe actuelle du renard. Ils ‘agit d’un ensemble de récits animaliers écrits par plusieurs auteurs à l’époque médiévale. Ces récits mettent en scène le loup « Ysengrin » mais également un goupil très malin nommé « Renart » !

La communication par l’odeur

Le renard utilise différentes glandes pour marquer son territoire et communiquer avec ses congénères en libérant des substances odorantes. Par exemple, à la sortie de son intestin, il possède une paire de glandes anales qui lui permettent de marquer son territoire en frottant son arrière-train sur le sol.

Ces glandes libèrent un mélange de molécules chimiques volatiles, dont des acides gras, des indoles et des cholestérols, responsables de l’odeur forte caractéristique du renard.

D’autres glandes, comme la glande supra-caudale située à environ 75 mm de la base de la queue et appelée « glande à violette » en raison de son odeur, sont utilisées pour la communication entre renards, notamment pendant la période de reproduction, bien que leur fonction exacte soit encore mal comprise. Le renard dispose également de glandes entre les orteils, dont les sécrétions marquent son passage pendant vingt à quarante minutes, ainsi que d’autres situées à la commissure de ses lèvres.

37 espèces de renards à travers le monde

Il existe 37 espèces de renards dans le monde. Les renards appartiennent à la famille des Canidés, et le genre le plus commun est Vulpes, qui comprend des espèces bien connues comme le renard roux (Vulpes vulpes). D’autres genres incluent Lycalopex (les renards sud-américains), Urocyon (comme le renard gris d’Amérique), et Otocyon (le renard à oreilles de chauve-souris).

Chaque espèce de renard a ses propres caractéristiques et habitats, certains vivant dans les déserts, d’autres dans les forêts, les montagnes ou même les zones arctiques.

Boussole intégrée

Un fait incroyable sur le renard est sa capacité à utiliser le champ magnétique terrestre pour chasser. Le renard roux, par exemple, est l’un des rares animaux connus pour utiliser ce « sixième sens » pour repérer ses proies, même sous une épaisse couche de neige. Lorsqu’il saute pour attraper une proie, il préfère se diriger vers le nord-est, alignant son saut avec le champ magnétique terrestre. Cette capacité augmente considérablement ses chances de réussite, même lorsque la proie est complètement hors de vue!

Un animal qui cohabite

Le renard est souvent obligé de faire de la cohabitation. Non pas que les loyers soient trop chers dans la nature mais parce que bien souvent, il ne creuse pas son propre terrier.

Ainsi, le renard utilise régulièrement des terriers de blaireaux en utilisant les galeries les plus en surface, mais il peut aussi utiliser des terriers de lapins ou de marmottes en montagne. On imagine aisément que dans ces 2 cas, il a le gîte et le couvert mais pas forcément au même encdroit car le renard ne chasse pas à proximité directe de son terrier, même si on y mettrait pas les oreilles d’un garenne à couper !