C’est devenu une habitude, tous les ans l’ISNEA (Institut Scientifique Nord Est Atlantique) nous régale littéralement de ses comptes-rendus concernant la migration prénuptiale et postnuptiale de nombreuses espèces qu’elle suit par balise GPS après les avoirs baguées en France. Sarcelles, bécassines ou encore oies sont ainsi pistées dans leur déplacement les amenant du nord de l’Europe en Afrique de l’ouest et vice versa.
Parmi les oiseaux balisés, l’un suscite particulièrement notre admiration, c’est le courlis corlieu. Ce petit limicole d’environ 360g de moyenne est capable d’exploits fascinants. Ainsi L’ISNEA nous apprend que le courlis baptisé « Angèle », après avoir hiverné 8 mois en Guinée a repris son vol prénuptial (pour se reproduire) le 14 avril dernier à 18h48 très précisément.
Après n’avoir fait que des micros vols depuis des mois, ce valeureux courlis a volé pendant 67h sans s’arrêter, c’est à dire sans boire et sans manger. Angèle a tout simplement traversé toute l’Afrique de l’ouest, l’Espagne, la France d’une seule traite et a atterri au sud des Pays-Bas en zone côtière. Plus incroyable encore, les données fournies par la balise GPS indique que son altitude de croisière est d’environ 2527 mètres, avec un pic à 5808 mètres pendant plusieurs heures le 15 avril.
Dans le même temps, un autre courlis baptisé « Remy », bagué en juillet 2019 en France dans la baie de Canche (62) a également entamé son voyage vers l’Europe depuis le 10 avril. Après avoir lui aussi volé des heures durant, atteignant une vitesse record de 97 km/h lors de son passage à 5020m d’altitude, ce dernier a passé un peu de bon temps à Sao Jacinto au Portugal, puis s’est dirigé tout droit vers le Golf de Gascogne puis les Sables d’Olonne où notre héros fait étape actuellement.
Nous espérons que comme nous ces données vous émerveillent. Qui d’autre que les chasseurs sont aujourd’hui capables de produire de telles données ? Remercions l’ISNEA pour ce fabuleux travail mais également les bénévoles sur le terrain notamment l’ADCGEA62 ainsi que les généreux bienfaiteurs qui font part de leurs dons pour acheter les balises.
Un de ces jours il va falloir qu’un petit Corlieu s’appelle « Chasse Passion » ! Ou alors une sarcelle ? Ou……. une cendrée ! Ah, on ne sait que choisir !
4 réflexions sur « Les incroyables données scientifiques de l’ISNEA sur le courlis corlieu »
Respect devant le voyage de ces oiseaux, il faut que les chasseurs, les écolos, les politiques, nous travaillons ensembles pour préserver et créer des biotopes accueillants pour les espèces animales. Des espèces d oiseaux disparaissent de notre territoire, non pas qu ils sont en voie de disparition, mais simplement par ce qu ils ne viennent plus car changement climatique et biotopes disparus.
J habite Dunkerque, je ne vois plus de garrots, de macreuse brune, d harelde. Elles ne descendent plus chez nous, car quand je vais observer en hollande j en observe.
Dans le dunkerquois, on observe des huppes, des aigrettes,des cigognes et de façon régulière, espèces que l on ne voyait que très rarement il y a 20ans.
Travaillons ensembles pour les oiseaux.
PS et n oublions pas les chats qui prélèvent trois à quatre fois plus que les chasseurs , et des espèces protégées
Cela ne me surprend pas, tous ces soi-disant scientifiques (à la solde et partie prenante) ou les pseudos études réalisés par ces structures ne sont que manipulations pour entrainer dans leurs mensonges les citoyens urbains et rurbains en manque de connaissance, incapables de discernement et gobant tous ces mensonges par aussi un effet de mode « écolo ».
Mais parfois, les conclusions dérapent sans qu’aucun média n’informe de ces situations mensongères.
Bonjour, article très intéressant comme d’habitude, mais bon sang que de fautes pour un article de presse.
Oui, pas de soucis c’était la version « non corrigé » qui s’est publiée! Voila qui est corrigé! Merci