Les arrêtés concernant la chasse complémentaire du blaireau sont attaqués dans toute la France par les associations animalistes. Sur beaucoup de territoires, les tribunaux ont décidé de se ranger du côté des anti-chasse au lieu de suivre les préfectures ayant pris des arrêtés. C’est aussi le cas en Corrèze et dans la Creuse.
La Creuse et la Corrèze n’échappent pas à la mitrailleuse animaliste.
Sans tenir compte des spécificités locales, les associations comme One Voice, AVES France ou l’ASPAS ont attaqué les arrêtés préfectoraux sur la chasse complémentaire du blaireau dans tous les départements Français après avoir trouvé une brèche dans laquelle s’engouffrer.
La brèche semble suffisamment convaincante pour que de nombreux tribunaux se rangent de leur côté, comme vient encore de le faire le tribunal de Limoges qui suspend donc les arrêtés pour la Corrèze et la Creuse.
Faisant état d’un risque pour la conservation du blaireau, d’un risque de déterrage de blaireautins et d’un manque de preuves que le blaireau est à l’origine de dégâts qu’on lui attribue, le tribunal administratif a décidé de stopper net la période de déterrage.
Une décision qui aura des conséquences.
En Corrèze, dans la Creuse ou ailleurs, cette décision va avoir des conséquences sur le moyen/long terme.
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Le blaireau n’est pas un animal que l’on croise beaucoup dans les près car il se déplace essentiellement la nuit. Pourtant, les terriers qu’il creuse dans les zones de culture, le long des rails de chemin de fer ou sous les bâtiments agricoles représentent un danger conséquent.
De même, l’animal est le vecteur d’une maladie qui pose de gros problèmes aux éleveurs puisqu’il est régulièrement porteur de la tuberculose bovine.
La facilité avec laquelle les associations anti-chasse font suspendre ces arrêtés est aussi due au fait que les déterreurs constituent des équipages qui rendent services aux agriculteurs, aux particuliers ou aux entreprises ayant besoin d’une extraction de la bête de son terrier. Ce mode de chasse ne concerne généralement qu’un petit groupe dans un département et comme pour les chasses traditionnelles, il est facile de s’y attaquer.
Néanmoins, quand le blaireau se montrera bien plus présent sur les territoires ou les juges ont suspendu les arrêtés, pas sûr que les chasseurs répondront à nouveau présent pour constituer des équipages, après avoir été ainsi malmenés.
6 réflexions sur « Les arrêtés sur la chasse du blaireau suspendus aussi en Creuse et en Corrèze »
ah si les écolos savaient ce qui se passe sur les territoires………… ils seraient vert !
et heureusement sinon nous serions envahis !
Dans certaines régions les blaireaux font plus de dégâts que les sangliers .
Ceux ci n’étant pas indemnisés, il n’y a pas de remontées.
Pire certains dégâts sont payés comme étant dégâts de sangliers .
La venerie sous terre du blaireau est une très belle chasse , ou l’animal a toutes ses chances .
Pour le savoir il faut avoir pratiquer .
Est ce que ces associations écolos savent ce qu’est un contre terrage ? .
Qu’ils payent les dégâts et qu’on arrête de les subventionner pour attaquer les arrêtés prefectoraux.
Et oui , c est l instinct grégaire comme les ovins , quand un passe , tout le troupeau passe …..
Il faut faire payer les dégâts aux associations qui attaque les arrêtés avec l’argent des contribuables qui normalement leur est pas donné pour attaquer en justice
Dans cas , faut envoyer les factures de dégâts aux signataires pour règlement
C’est facile pour eux , ils suspendent et laissent aux autres la merde et les coûts
Ça suffit
Que font nos grands pontifes de la chasse??????????