Dans le département du Nord, l’Ouette d’Égypte faisait l’objet d’un arrêté de destruction car son impact sur la biodiversité locale devenait trop important. Depuis, 5 ans sont passés mais les populations sont toujours trop importantes pour le département. Les arrêtés ont donc été reconduits pour les 5 prochaines années.
L’Ouette d’Égypte, une espèce invasive qui ne doit pas proliférer.
Le cas de l’Ouette d’Égypte pourrait être un cas d’école. Pendant des décennies, les chasseurs ont demandé à pouvoir réguler l’Ouette d’Égypte sans pour autant passer à sa destruction totale. L’objectif aurait plutôt été de lui accorder le statut de « chassable » bien qu’elle ne soit pas un gibier à proprement parler compte tenu du fait qu’il s’agit d’une espèce non indigène.
Cela aurait juste permis de tenir une pression cynégétique suffisante sur l’espèce pour qu’elle ne se sente pas trop à l’aise et l’empêche de proliférer sans pour autant devoir passer d’un extrême à l’autre.
Pourtant, les chasseurs de gibier d’eau du Nord n’ont pas eu le droit d’en prélever pendant des années jusqu’à l’arrivée d’un arrêté de destruction.
Il y a 5 ans, les pouvoirs publics ont enfin décidé de prendre en compte les problèmes générés par l’espèce. Cette dernière entre en concurrence avec des espèces indigènes, cause des dégâts dans les cultures et peut aussi être vecteur de différentes maladies.
Il a donc été décidé qu’un arrêté de destruction devait être pris et les chasseurs ont désormais le droit de détruire l’espèce de l’ouverture à la fermeture de la chasse aux oies.
439 Ouettes régulées l’an dernier.
Qui dit arrêté de destruction dit suivi des prélèvements effectués. L’an dernier, les retours de prélèvements ont permis de savoir que 439 Ouettes d’Égypte ont été abattue.
A lire aussi : Moratoire sur le gibier d’eau, l’ANCGE crie à « l’arnaque »
Lors de la publication de l’arrêté, la Fédération des chasseurs du Nord a rappelé l’importance de réaliser ces déclarations de prélèvements qui reflètent la réalité du terrain. Si jamais les prélèvements continuaient sans pour autant que les déclarations ne suivent, les autorités pourraient considérer que les effectifs sont en forte baisse et retirer les arrêtés qui permettent ces fameux prélèvements.
Pour que la réalité du terrain puisse être appréhendée de la meilleure manière par les élus et responsables du dossier, il est donc toujours aussi important de renvoyer les listes de prélèvements chaque année.
Pour obtenir ces formulaires à remplir et consulter l’arrêté complet sur l’Ouette d’Égypte cliquez sur le lien suivant : Arrêté sur l’Ouette d’Égypte dans le département du Nord 2024-2029.