Alors que la situation est déjà très difficile dans ce contexte épidémique pour la majorité de l’économie du pays, les éleveurs de gibier doivent en plus composer avec les restrictions dues à la grippe aviaire.
Pourtant, le ciel semble s’éclaircir un peu pour eux puisque la Fédération Nationale annonce sur son site internet que les lâchers de gibier vont pouvoir reprendre sous certaines conditions.
Seuls sont autorisés les lâchers d’oiseaux galliformes donc essentiellement perdrix et faisans. Au vu de la situation sur le gibier d’eau, les lâchers d’anatidés restent strictement interdits sur le territoire.
Avant de pouvoir effectuer des livraisons, l’éleveur devra faire la demande d’une dérogation auprès de la DDCSPP qui l’autorisera faire des livraisons sécurisées.
Les responsables de société de chasse devront également apporter des garanties et devront s’engager par l’intermédiaire d’une attestation sur l’honneur que le gibier est relâché avant une action de chasse, que les quantités relâchées sont adaptées à l’ampleur de l’action de chasse et qu’elles n’engendrent pas d’augmentation de la population locale. Enfin, ils doivent s’assurer que ces lâchers aient lieu sur des zones éloignées des territoires de chasse au gibier d’eau.
Le gros du travail en rapport avec la grippe aviaire se fait donc sur le gibier d’eau si l’on s’en réfère aux mesures sanitaires mises en œuvre. Cela reste néanmoins une bonne nouvelle pour les éleveurs de gibier, sans débouchés depuis plusieurs semaines.
2 réflexions sur « Lâchers de gibier, des contraintes pour les éleveurs et pour les responsables de chasse. »
pourquoi on s’acharne seulement sur le gibier d’eau ????
alors que les principaux foyer ce trouve dans les élevages avicoles .
Effectivement vous avez raison. Y en a marre on eleve nos oiseaux avec des normes sanitaires poussées sans que l on nous le demande et c est toujours les chasseurs de gibier qui payent. Nos appelants sont surelent moins dangereux que kes elevages ou on entasse les volailles. Mais bon on a une ministre ecolo. Vive la france