Le mois d’octobre débute doucement et si les chasseurs de petit gibier ont déjà pu faire leur ouverture, les chasseurs passionnés de la palombe attendaient ce moment avec impatience. Pourtant, les années se suivent mais ne se ressemblent pas.
Octobre : le mois de la folie bleue.
Le mois d’octobre débute et avec lui les passionnés de la belle bleue commencent à s’agiter. Les températures baissent considérablement, le brouillard matinal revient et le soir tombe de plus en plus vite.
Les premiers effets de l’automne se font plus visibles chaque jour qui passe et les chasseurs de palombes ne s’intéressent plus qu’à une chose : le sens du vent.
Cette fièvre qui revient chaque année aux mêmes dates et touche de nombreux chasseur du nord de la France jusque dans le Sud-Ouest ou elle est souvent la plus forte.
Seul remède pour s’en sortir : partir à la cabane avec tout l’équipement pour passer des journées en plein air et guetter en espérant pouvoir assister au déclenchement de la migration.
Qu’en sera-t-il de la migration de pigeons 2024?
Si auparavant, les amoureux de la belle bleue attaquaient leur saison dès la fin du mois de septembre, les chasseurs se rendent sur le terrain de plus en plus tard.
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La nature change, les saisons semblent se dérégler et les chasseurs, comme le reste du monde, s’adaptent. C’est pour cette raison que des paloumayres ne feront leur ouverture que ce week-end, voire même la semaine prochaine, afin d’être prêts pour la Saint-Luc.
La Saint-Luc est justement une date importante pour les chasseurs de la palombe mais cette date qui était jadis le point d’orgue de la saison rime plutôt aujourd’hui avec le vrai coup d’envoi de la migration.
Plusieurs de nos anciens faisaient d’excellents débuts de saisons car la migration démarrait quasiment autour du 20 septembre même si la Saint-Luc était souvent synonyme de milliers de palombes dans les cieux.
Pour certains, le décalage des récoltes de céréales et de la disponibilité de nourriture accessibles aux pigeons ramiers dans les pays qu’ils parcourent durant la migration devient de plus en plus essentiel pour suivre les déplacements de l’oiseau.
La nourriture accessible en France pourrait ainsi jouer en faveur des chasseurs situés plus au nord puisque les palombes auraient de moins en moins intérêt à passer les Pyrénées.
Pour d’autres, c’est un épiphénomène et la légère baisse de passage observé en 2023 reste la conséquence de la météo. D’autres encore, pointent du doigt l’importance des champs d’éoliennes qui se montent un peu partout en France et qui forcent les oiseaux à changer de couloirs migratoires.
Dans tous les cas, on croise les doigts pour que cette année soit une réussite pour la palombe qui reste un gibier que tous portent dans leur cœur, sans distinction du Nord au Sud de la France.
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Une réflexion sur « La fièvre de la palombe s’installe doucement, la migration sera-t-elle au rendez-vous? »
Axes migratoires déviés
Dans beaucoup de départements des éoliennes géantes « Made in China », « Made in Deutschland” et « Made in Denmark” (260 mètres en bout de pales) ont poussé comme des champignons tant sur terre que sur mer. Ces machines ruineuses et inutiles, tributaires du vent, qui ne produisent qu’un jour sur 5 en moyenne et qui coûtent la peau des fesses, perturbent les axes de migration. Dans les zones envahies d’éoliennes, les palombes ne passent plus, elles empruntent d’autres couloirs.
Que rapportent ces machines aux consommateurs français ? – Des factures d’électricité pharaoniques, des paysages dégradés, de la pollution car couplées obligatoirement aux centrales thermiques charbon-gaz les jours sans vent.
Alors elles servent à quoi ? – À ménager les écologistes par souci électoraliste et à satisfaire leur idéologie anti nucléaire.
À qui elles rapportent ? – aux Allemands, Espagnols, Danois, Canadiens, Chinois à qui l’Etat français déroule le tapis rouge en leur achetant l’électricité à tarif exorbitant et garanti même si on n’en a pas besoin. Il n’est pas surprenant que la dette publique qui est déjà de 3000 milliards d’euros atteigne des sommets.
Conclusion : le porte monnaie des Français est délesté toujours plus, l’économie de la France dirigée par Bruxelles est aux mains d’étrangers, des paysages sont salopés sur terre et sur mer, et pour les chasseurs déjà matraqués par les interdits de toutes sortes c’est une plaie supplémentaire.
Gardons le moral et bonne saison de chasse à tous.
Carole, chasseresse