La Fédération des chasseurs du Nord prévoit de doubler les subventions aux piégeurs

Un vent nouveau souffle sur la Fédération des chasseurs du Nord avec l’arrivée de Simon Régin au poste de Président et ce dernier a dernièrement adressé ses vœux pour l’année 2025 à ses adhérents en vidéo. Il en a profité pour aborder différents sujets concernant la chasse dans le département dont le piégeage qu’il souhaite encourager.

Agir sur les ESOD pour soutenir le petit gibier.

La chasse est un ensemble de nombreuses pratiques qui sont dépendantes les unes des autres, comme les maillons d’une chaîne. Trop de sangliers a un impact sur d’autres espèces, sans chasseurs de gibier d’eau les marais ne seraient plus entretenus et trop de prédateurs signifie de grandes difficultés pour le petit gibier.

C’est en partant de ce dernier constat que le Président de la FDC 59 a décidé d’agir :

« Sans une régulation efficace (des ESOD, ndlr), toute action sur le petit gibier de plaine n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. »

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Il est évident que la prolifération des prédateurs du petit gibier n’encourage pas ces espèces à se développer aisément. Certes, d’autres facteurs peuvent jouer mais la régulation des ESOD est un levier d’action sur lequel les chasseurs et à fortiori les piégeurs peuvent influer considérablement.

Pour les moins au fait de ce qui se pratique dans le piégeage, l’objectif n’est pas de détruire le moindre renard présent sur le territoire. Pour beaucoup de gens influencés par les « naturalistes autoproclamés » et les associations écologistes radicales, piéger veut dire tuer du renard mais on est très loin du compte.

Le piégeur peut effectivement prélever des renards sur les territoires ou c’est nécessaire mais il régule aussi les mustélidés qui déciment lapins et lièvres, les corvidés qui détruisent facilement les nids pour consommer les œufs et surtout, les espèces exogènes comme le raton laveur par exemple.

Une réforme du système de soutien aux piégeurs.

Il est vrai que les piégeurs sont très actifs mais parfois limités dans leurs actions et sont limités en nombre. Si avec peu d’effectifs, ils font un travail remarquable dans le département, il est nécessaire de les aider à pouvoir travailler dans de meilleures conditions, pour investir dans du matériel et à continuer de former de nouveaux piégeurs.

C’est pour ces raisons que le Président de la Fédération des chasseurs du Nord a annoncé une prochaine réforme de la politique de soutien à la régulation des ESOD :

« Nous souhaitons doubler le montant des subventions aux piégeurs. Autre évolution très importante, ces aides seront versées directement aux piégeurs par la Fédération. »